Le traitement des prisonniers et des blessés par les Austro-Germano-Bulgares : résultats de l'enquête exécutée sur le front de Salonique

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chaque femme, chaque enfant serbe « crevé » dans un camp de prisonniers ou d’internés ou tué sur la route par un civil bulgare ou, encore, massacré dans sa maison, constitue un gain : c’est une résistance de moins! De plus, pour les Bulgares ce profit se traduit également par des espèces sonnantes. L'état s'approprie les biens de l'infortuné ou de l’infortunée. Ce qu'il y a de monstrueux et d’immoral dans cette façon d’agir, inutile d'y insister.

Pour terminer cette longue énumération des violations du droit des gens et des lois et conventions de la guerre et de l'humanité, Je ferai dire par les prisonniers eux-mêmes comment les Serbes répondent à tous tes excès, qui sont de véritables crimes. Cette lois, je publierai les noms des témoins, car, en disant la vérilé, ils n’ont desservi en quoi que ce soit leur pays et personne ne pourra les en punir. |

« Les soldats serbes, auxquels nous nous somines rendus, nous ont très bien traités. Pas d’injures, au contraire, on nous a donné des cigarettes. Les soldats nous ont salués. » — Dour PAVLOrr, aspirant-officier au 43° régiment d'infanterie bulgare, 11° compagnie, 2° section.

« Les Serbes m'ont très bien traité. » — Yaxko Rarcukorr, de Plovdive, du 43° régiment d'infanterie bulgare.

« J'ai été très bien traité, comme un frère. » —

Yvax Dire BAGRADIErr, sergent-major de réserve au 13€ régiment d'infanterie bulgare

« J'ai été très bien traité par les Serbes. » — Capifaine Sava Srovanorr, de Vidine, du #0° régiment d’infanterie bulgare.

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