Les ècus de cinq francs : esquisse historique et numismatique

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dant la même période à Paris, c’est-à-dire en plein foyer révolutionnaire. Les premières, émises au lendemain du 4 Septembre 1870, offrent exactement les mêmes types que les pièces de Bordeaux (sauf la lettre monétaire A), Un mois après, le revers dépourvu de toute devise parut trop insignifiant ; on y substitua le revers des écus d'Oudiné de 1849, où les mots LIBERTÉ-EGALITÉFRATERNITÉ se développent autour de branches de chène et d'olivier. Au bout d’un nouveau mois, — pendant lequel s'étaient produites les échauffourées d'octobre, avant-courrières de la Commune, — on jugea que la tête de Cérès ne personnifiait pas encore assez énergivuement la République, et l’on reprit les types à l'Hercule de 1848. Ce type est celui qui a été conservé depuis lors et dont on s’est servi même pendant la Commune, à cela près qu'un petit trident, signature du citoyen Camélinat, préposé par elle à la Monnaie, a pris, pour quelques jours, au revers, la place de la petite abeille, signature du directeur attitré, M. de Bussierre. Les écus signés du trident ont été presque immédiatement remis au creuset et sont devenus rares, comme la plupart des écus frappés pendant la guerre, soit à Paris, soit à Bordeaux. Ici s'arrête, quant à présent, l’histoire des écus de 5 fr. français. L’écu à l’Hercule a continué à être frappé jusqu'au jour où l’Union monétaire latine a décidé de suspendre la frappe de ces monnaies à partir de 1886. C’est à raison de cette convention que nous ne possédons pas, sous forme d’écu, la délicieuse Semeuse de Roty.

ITALIE. — Parme. — Nous avons déjà mentionné plus haut les écus de l’impératrice Marie-Louise, duchesse de Parme de 1815 à 1847. Après sa mort, les duchés de Parme, de Plaisance et de Guastalla firent, con-