Les Slovènes : avec deux cartes

écoles fût exclusivement allemande, l'instituteur était tenu d'avoir des égards pour la langue maternelle des enfants, s’il voulait être compris. Sur ces concessions faites à la langue maternelle, reposent les succès de ces écoles, succès qu'il ne faut pas méconnaître, au moins parce qu'ils ont été le point de départ des études ultérieures dans la propre langue.

Par la suite l’état s'empira, puisque l’instruction n'était que trop souvent confiée à des maîtres mal préparés. Legrand nombre des éditions des écrits servant à l'édification religieuse est caractéristique de ce temps; l'autre littérature ne pénétrait pas encore dans le peuple. La réforme scolaire des Français (18001813), réforme passagère, qui consacrait une plus grande attention au slovène, ne pouvait pas inspirer une influence profonde ; pourtant en un temps assez bref apparurent plusieurs précis scolaires (de Vodnik). Sous Metternich, aucun moyen d'instruction, excepté le livre de prières, n'arrivait dans la maison villageoise. La fondation de journaux slovènes était refusée par principe. La littérature était supprimée. En 1845 encore, la fondation d'une association pour la publication de bons livres était prohibée. Pourtant grâce à la noble intervention de l’archiduc Jean il devint possible de