Lettres et mémoires
(76 ) # Tribunal que nous regardons comme étrans # ger à nos diflentimens aQuels ? «
Enfin , Monfieur le Comte , lorfque Mon fieur le Marquis d'Offun follicita pour moi auprès de Vous la faveur d’une audience , Vous Jui déclarâtes , V Ous-même, que vous ne pouviez m'en accorder aucune > tant que je ferois dépourvu d’une miffon.
Vous l'avez prononcé , Morfieur, ce refus , dont le motif me comble encore de joie. # Mes vœux font exaucés , m'écriai-je | De # fimples individus ne pourront plus doréna# vant s’adreffer aux Puiffances garantes. Mon» fieur le Comte de Vergennes vient de. dé» clarer , que pour parvenir juiqu’à Elles : il » faut être diretement autorifé. »
Cet Expofé certifie que je n'ai agi qu’en fimple individu ; mais il fuffit aufi , Monfeur f POUT VOUS exprimer la furprife qu’a dû me caufer la démarche * de Monfieur Gabard auprès du
* Monfieur Gabard, chargé des affaires de France, à Geneve, 4 préfenté les trois Mémoires qu'on vient de lire, à Monfieur le premier Syndic, en lui demandant, fi le M. P. Confeil avoit chargé de quelque miffion le Sr, D'Ivernois, & s'il apbrouvoit les principes & les expreffions manifeltés dans. 165 Mémoires, Fur quoi il a été arrêté de répondre à Monfieur Gabard, que le Confeil ignoroit le féjonr à Paris ; du Sieur D'Ivernoïs, qui Ia eu aucune efpece de Comnüiflion de fawpart, & que le Confeil eftime ne devoir point difcuter le Contenn Ecrits 3 Compotés par de fimples Particuliers, rélativemeut à nos afaie res Publiques,