Lettres et mémoires
(77 | Magnifique Petit-Confeil, à qui il a demandé, fi j'avois une miffion pour préfenter des Mémoires ; tandis que chaque ligne de ces mêmes Mémoires attefte que je n'enai, nine peux en avoir aucune. SITE
Si Monfieur Gabard s’étoit propoié d'interroger le Magnifique Petit-Confeil fur les fentimens que jai manifeftés , quel fuccès a-t-1l pu fe promettre d’une pareille demande à Dès que le Magnifique Petit-Confeil ne m'a point autorifé , n’eft-il pas inconteftable qui nef point appellé à s'expliquer fur ma conduite ? Et, en effet, depuis quand pourroiton fommer un Corps de Masiftrature d’approuver ou de défavouer des Ecrits fignés Par un particuher qui n’en eft pas Membre à
Je le répete; le Magnifiqte Petit- Confeil ne pouvoit, fans fe compromettre, entrer dans la difcuffion des principes que j'ai avancés dans mes Ecrits, & fon opinion à cet égard n’auroit pu être que celle de vingt-cinq indivi= dus. Je me fuis propofé deux buts principaux dans mes Mémoires ; le premier , d’établir qu'il ny a lieu à aucune intervention étranpere au milieu de nous: le fecond , de démontrer , que la Loi de Rééledion eft une inflitution avantageufe à la République, Il eft évident, que le Magnifique Petit-Confcil étoit