Marie-Antoinette, Fersen et Barnave : leur correspondance

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de réconcilier la monarchie avec la Révolution, de satisfaire le vœu de la nation pour une monarchie constitutionnelle comme moyen terme entre l’ancien régime et la République, n'ait été entreprise en toute sincérité et sans arrière-pensée. L'opinion très répandue que les relations de Marie-Antoinette avec le parti constitutionnel ne furent qu’une comédie jouée pour cacher les intrigues de la Cour avec les émigrés et l'étranger ne résiste pas à l'évidence que nous apportent ces lettres. Elles portent l'empreinte de la bonne foi et de la sincérité.

Ainsi que celles de Fersen au point de vue du sentiment, cette correspondance de Marie-Antoinette avec Barnave et ses amis, en ce qu’elle nous, dit de son attitude politique, est toute à l'honneur de la Reine infortunée.

FIN