Matériaux pour aider à la recherche des effets passés, présens et futurs du morcellement de la propriété foncière en France
SUPPLÉMENT, 17
contraire; on weut rendre l'agriculture AUSsr LuCRATIVE qu'elle peut l'être, c’est-à-dire, qu'avec une quantité donnée d’argent et de travail, (ici Féconomiste. Génevois aurait dû, selon nous, ajouter, — ou avec un territoire alimentaire dont l'étendue surpasse celle des besoins ) on veut ob“tenir le plusgrand profit possible , sans considérer la valeur, du produit brut, mais celle du produit net seulement, après qu’on en a déduit tous les frais de culture ; il n’est pas moins évident qu'il faut RéUNIR les fermes et que c’est sur les plus grandes que le profit sera le plus CoNsinéRABLE (1). »
Nous avons entendu un autre Prof.’ suisse, non moins distingué que M. Sismondi, opposer à ces saines doctrines, la belle et riche culture de cerfains districts du Canton d’Argovie, où les exploitations, bien qu’elles n’aient guère, en moyenne, qu'une vingtaine d’arpens, sont remarquables par l'exubérance de leurs produits bruts.
Mais les administrateurs et les économistes laissent les expériences isolées, pour ne s'occuper que des masses, Ceux d’entr'eux qui compareront la culture de deux provinces, ne balanceront pas À donner la palme à celle qui aura organisé la marche de son économie rurale, dans le but de tirer,
(1) Tableau de Agriculture Toscane. Chez J.J Pascnoun, Genève 1801.
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