Matériaux pour aider à la recherche des effets passés, présens et futurs du morcellement de la propriété foncière en France

SUPPLÉMENT. 4x

naire que le serait , dans l'empire britannique, le testament d’un possesseur de terres qui ne les léguerait pas à son fils ainé (1).

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(1) Pendant notre séjour en Angleterre, à peiney avonsnous entendu citer trois ou quatre exemples de ce genre; encore ces exhérédations y furent-elles généralement sanctionnées par l'opinion publique, tant elles parurent motivées. Nous en exceptons néanmoins certain testament , dont retentirent les papiers publics il y a une trentaine d'années; Leslamentoù, sans aucune plainte apparente contre ses enfans, un étranger naturalisé dans l’île transmit son immense fortune à un descendant tellement éloigné qu’il n’est peutêtre point encore né. Ce testament , universellement réprouvé, preyoqua immédiatement un bill qui a interdit des substitutions aussi éloignées.

Au surplus, et quand on pourrait citer d’autres exemples de l'abus toujours possible d’une bonne loi, ils ne prouyeraïent rien contrelle , s’ils sont rares et si lopinion publique s’empresse d’en faire justice. :

Nous tenons aussi d’un homme digne de foi, qué durañt les quarante années qu'ila passées aux Etats-Unis, il n'avait entendu parler que d’un seul héritier favorisé par son père ; encore Ce dernier était-il un riche frlandais.

Le même individu nous a assuré qu'il n’était jamais venu Asa connaissance que des cohéritiers eussent partagé en Amérique une terre déjà cultivée, et qu’en cas pareils, la terre se vend toujours ex bloc, pour répartir Le produit de la vente-entre les ayant-droit. Ge dernier fait explique comment les américains ont échappé jusqu'ici à la conséquence

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