Mémoires sur la Révolution française
APPRÉCIATION CRITIQUE 937
des factieux et des intrigants dont les groupes se SuCcédèrent, se relayèrent jusqu’à la fin autour de lui, sans pouvoir jamais l'associer à quelque plan suivi ni rien faire de lui en définitive, dans Île plus falal des instants, qu’un criminel par faiblesse.
La vraie explication est là: prince faible, inappliqué, dissolu; mortellement blessé dans son amourpropre, n'ayant que celte idée fixe de rancune (si même il l'eut), toutes les autres idées légères; caractère mou et détrempé; il put être conduit de concession en concession, de déchéance en déchéance, à
toutes les hontes et jusqu’au crime.
«Je regrette d’être obligée de dire tout cela, ajoute madame Elliott (dont je n’ai fait, dans ce qui précède, que resserrer la pensée), car je connaissais le duc d'Orléans
depuis des années, etc. » (Voir page 23.)
T1 existe un témoignage naïf des illusions qu'on se
faisait dans ce parti d'Orléans, à l'un des moments les
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