Mémoires sur la Révolution française
42 MÉMOIRES DE MADAME ELLIOTT
Der-Nooit; que je l'avaisrencontré souvent, qu'il avait toujours été polipour moi, et m'avait toujours saluée Le colonel Gardiner pensa que j'avais raison. J’yallai donc aussitôt et je trouvai ensemble Van-Der-Nooti et Van-Par. Je leur envoyai mon nom et fus très-bien reçue. Je me plaignis de ce qu’étant sujette du roi d'Angleterre, on en avait mal usé envers moi. 1L me répondit qu'il n'avait pas donné de pareils ordres; que c’étaient des collègues sans doute qui l'avaient fait; que pour son compte il était tellement harassé par les affaires qu’il ne pouvait pas être responsable de toutes les fautes qui se commettaient. Il en était désolé et m’assura que j'allais avoir un permis pour venir d'Enghien et aller partout où je voudrais. En même temps il me dit qu'il savait que j'arrivais de Paris, où j'avais beaucoup vu le duc d'Orléans; qu’à Bruxelies, je vivais beaucoup avec les d'Aremberg et qu’en con-
séquence j'étais de leur parti. Je lui assurai qu'il