Oeuvres politiques de Fabre d'Églantine
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SUR LES LUTTES DES PARTIS DANS LA CONVENTION
(24 septembre 1792)
Dès les premières séances de la Convention les divisions des partis furent marquées par des incidents, au cours desquels la députation de Paris fut en butte à des attaques très vives de la part du groupe dé la Gironde. C'est un des échos de cette lutte parlementaire que Fabre d’Eglantine apporta à la Société des Jacobins dans la séance du 24 septembre 1792.
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Je dois au soulagement de mon cœur de vous présenter le tableau de ce qui s’est passé, ce matin, à la Convention nationale. Il a d'abord été proposé hier d'ajourner la formation de toute espèce de gouvernement jusqu'à ce que l’ennemi fût repoussé du terriioire français, et cette proposition ne me paraît avoir êté jetée que pour exciter une frayeur que l’on n’est pas fâché d'entretenir. Aujourd'hui, pour redoubler cette frayeur, il est arrivé une lettre du ministre de l'Intérieur, qui contenait les détails de quelques excès commis à Chälons. Ces excès, présentés d’une manière exagérée et comme étant le produit du délire du
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