Oeuvres politiques de Fabre d'Églantine

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chacune de ces forces se rangeant autour desa députation, Paris voulait prendre fait et cause pour la sienne ! Ne serait-ce pas là un germe de guerre civile ? Eh bien, il est facile d’éviter ce danger en se rapprochant, en jugeant, non les hommes, mais leurs actions *.

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1. Journal des débats et de la correspondance de la Société des Jacobins, n° 271 (26 septembre 1799). — La suite du discours de Fabre d'Eglantine n’est donnée qu'en analyse. « A cette occasion, dit le Journal, Fabre fait une longue digression sur Marat, qu'il représente comme un homme après lequel les Cordeliers sont toute la journée à lui précher d'être sage, sans quoi, dit-il, il eût fait bien autre chose que ce qu'on lui reproche. Cette digression, souvent interrompue par lademande de l'ordre du jour, se termine par une invitation à tous les bons citoyens à déposer leurs préventions réciproques et à se réunir pour le salut public. Cette conclusion est vivement applaudie. »