Portalis : sa vie, et ses oeuvres

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plus les choses. Autoriser le vol, le pillage, l’assassinat; était, ce qu'on appelait mettre la probité à l'ordre du jour ; la liberté n’était que licence, et l’é-

rgalité, destruction. Tous les désordres de la barbarie

s'étaient joints à tous les vices de la civilisation. On avait avili.et corrompu le langage, pour avilir et corrompré plus sûrement les mœurs, pour retracer l'épouvantable alliance de la plus affreuse anarchie avec la tyrannie la plus révoliante.

:» On‘poursuivait les talents; on redoutait la science; : on bannissait les arts; on renversait les monuments ;

où texliumait les cadavres, on insultait aux cendres des grands hommes, on portait la désolation et la guerre jusque dans le silence et la solitude des tombeaux: » La fortune, l’éducation, les qualités aimables, les manières douces, un tour heureux de physionomie, les graces du corps, la culture de l'esprit, tous les dons de la nature étaient autant de causes infaillibles . de:proscription. L’ignorance et la scélératesse domifaient partout. Les véritables crimes étaient impunis!) La vertu seule était funeste. Par un genre d'hypocrisie inconnu jusqu’à nos jours, des hommes

iquin’étaient pas vicieux se croyaient obligés de le

paraître...

». Des Bastilles, élevées dans tous les coins de la France, renfermaient des milliers de citoyens entassés! et amoncelés les uns sur les autres; des tribunaux de-sang avaient été établis dans toutes les grandes cités, pour égorger arbitrairement et sans délai les

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