Pro Macedonia : polémique de Wendel et de Rizoff au sujet de la Macédoine

Mhyre

sont prononcés pour l’Exarchat bulgare, ne signifie pas qu'ils se sont reconnus comme Bulgares ».

D'ailleurs celui qui n’est pas d’accord avec les conceptions bulgares est, pour Rizoff, un « homme inconnu » ou un € politicien insignifiant ». Il est pourtant nécessaire de dire aussi clairement que possible que l’on éprouve une impression. nettement 1nsupportable lorsque le représentant d'un peuple, représentant actif, mais qui n'a cependant donné aucun ouvrage scientifique considérable, met de côté avec mépris des hommes tels que le géographe Théobald Fischer, le byzantologue Henrich Geltzer, l'explorateur des Balkans Félix Kanitz, l'historien Karl Sachs, comme des gens inconmis, parce que leurs témoignages ne sont pas à l'appui de sa thèse.

Mais ceux que Rizoff cite comme ses principaux témoins, sont-ils des autorités de premier ordre? Il s'en rapporte même à Bismarck, que sans doute il aurait pu sagement omettre, car le premier chancelier d'Allemagne, non seulement n’a été aucunement slavisant ni explorateur des Balkans, mais à montré à côté de cela un intérêt et une compréhension très minimes en ce qui concerne ( les fragments de nationalités qui peuplent la presqu'île Balkanique ». Quant aux Bulgares spécialement, le premier chancelier allemand les a considérés, lorsqu'il était chancelier d’abord et plus tard, comme des vassaux du tsarisme russe que la Providence lui destinait; et toujours lorsque l'opinion publique en Allemagne s’est agitée pour les conationaux de Rizoff, Bismarck s’est élevé contre le « gâchis bulgare » par le canal de sa pressé