Quatre commissaires du Conseil exécutif à Angers : (1794)

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faudra s'occuper de ce sacré fédéraliste de président, ainsi que de toute cette foutue Société-la, qui est composée de sacrés contre-révolutionnaires. Hudoux répondit : Il jaut l'épurer. Loïizillon répondit : L’épurer ! Il faut que toht cela passe à la guillotine |

« Pendant ces propos, Lacroix occupait l’assemblée d’une pétition pour la signature d’un certificat de ses principes républicains, que lui avait accordé la Société de POuest. L'affaire ayant été renvoyée au directoire (c'était la formalité ordinaire), Lacroix observa que la Société de l'Est ne pouvait refuser de signer, la Société de l'Ouest ayant signé. A ce moment Hudoux témoigna son mécontentement, en disant : {ls ne le lui signeront pas, parce qu'il est patriote; puis s’échauffant, il s’écria à plusieurs reprises en s'adressant à Lacroix : Ce certificat te suffit comme il est. Les signatures de l’autre Société valent cent fois mieux que celle-ci, qui n’est composée que de sacrés fédéralistes et conire-révolutionnaires. Ton certificat est signé du Souverain, ét eux (montrant du poing le bureau de la Société) ce ne sont que des valeis | Tu serais déshonoré si ton certificat’ était Signé d'eux, parce qu’ils seront tous guillotinés. Pourquoi l'es-tu adressé à eux? Tu as été fédéralisie comme eux, mais tu ne les plus. Laisse-les là. Loizillon, ainsi que Hudoux, en généralisant ses réflexions ajouta : Comment les militaires ne se rassemblent-ils pas pour venir mettre hors de là tous ces sacrés fédéralistes, ces foutus contrerévolutionnaires? Il ne faut point de Société. IL faut la détruire. Il ne faut que des assemblées populaires. Hudoux dit : Comment n’amènes-tu pas une cinquantaine de bons sans-culottes pour chasser tous ces muscadins, tous ces sacrés contre-révolutionnaires, et prendre leurs places ?

« Après quelques propos relatifs à ceux-là et qui n’en étaient que la paraphrase, mais tous tendant à provoquer la dissolution de la Société de l'Ouest, et