Séance de rentrée des cours de la Faculté de théologie protestante de Paris, le samedi 7 novembre 1903

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Méaly, auteur d’une thèse sur les Publicistes de la Réforme sous François IT et Charles IX.

Enfin le prix d'application décerné à celui de nos jeunes gens quiaobtenules meilleures notes a été mérité par M. Brunnarius.

J'annonce que le service religieux annuel, que nous ayons fondé, l'an dernier, à l'occasion de la rentrée des cours, sera célébré demain, 8 novembre, au temple de l'Oratoire, et sera présidé par M. le pasteur Émile Roberty. Tous nos amis sont cordialement invités à venir avec nous demander à Dieu de bénir les professeurs, les étudiants et leurs travaux.

V. — BIBLIOTHÈQUE.

Notre dévoué bibliothécaire, M. John Viénot, m'a remis son rapport annuel. Vous savez, Messieurs, la crise que nous traversons par suite de l’exiguité de nos locaux. En faisant attendre le catalogage d'un certain nombre de dons, nous avons pu atteindre la fin de l’année et garder libres quelques mètres de rayons; mais cet état de choses ne peut durer et nous serions tout à fait inquiets si, grâce à l’activité du nouvel architecte des bâtiments civils, M. Gautier, nous n'avions l'espoir de voir s'ouvrir enfin la nouvelle salle que nous demandons depuis des années et dont le plan vient d'être soumis au doyen et au conseil de Faculté.

Pour le reste, notre Bibliothèque a suivi sa marche d’accroissement normal, grâce à l’allocation de l'État et à celle du conseil de l'Université. Nous avons reçu de quelques particuliers, dont l'un désire garder l’anonyme, des dons très importants, parmi lesquels je signalerai l'envoi de M*° Étienne Coquerel et de ses enfants en souvenir de notre regretté collègue. M. de Léris nous a fait parvenir une belle édition du célèbre livre de Court de Gébelin : /e Monde primitif. Ces dons précieux qui viennent s'ajouter à nos achats, contribuent à faire de plus en plus de notre bibliothèque un utile et, par certains côtés, un admirable instrument de travail. Nous avons fait, dans l’année, le prêt de mille quarantehuit ouvrages. Je ne puis parler que pour mémoire des nombreux volumes que nos lecteurs consultent tout le long de l'année Scolaire dans la salle même de la Bibliothèque. Les Facultés de province ont continué à s’adresser à nous pour nous demander les ouvrages spéciaux que leurs travailleurs avaient en vain cherché