Theobald Bacher : ein elsässischer Diplomat im Dienste Frankreichs (1748-1813)

Als der Friede Anfang April zuſtande fam, fehlte es nicht an Anerfennungen. Hauptſächlich war es wieder ſein Gönner und Freund Barthélemy, der ihm nicht genug für ſeine treue Mitarbeit danken founte. So ſchrieb er in einem Brief vom 5. April 1795 an das Comité de Salut public: „Vous avez eu tant de preuves du zèle, de lintelligence et des connoissances que le citoyen Bacher a montrés dans tout le cours de cette négocation à la quelle il a mis la première main et au progrès de la quelle il a eu enguite tant de part, que je ne puis que lui payer ici le juste tribut d’éloges et d’estime qui lui est dû, et profiter de cette occasíon pour vous le recommander encore plus particulièrement.“ !) Das Comité de Salut public erfannte daraufhin Bachers Dienſte an und teilte ihm am 29. April 1795 mit: „Le Comité de Salut public, Citoyen, doit au zèle, à Pactivité et au patriotisme dont tu as fait preuve dans les négocations qui ont amené la paix avec la Prusse un témoignage mérité à tous égards, et nous croyons te le donner en te nommant, par l’arrêté ci-joint commissaire pour l'échange des prisionniers stipulé par le traité du 16. germinal. Nous n'avons pas besoin de te dire que nous comptons gur la continuation de tes sentiments et sur la conduite qui doit en être la conséquence.“?) Auch von preußiſcher Seite wurde Bacher eine Auszeichnung zuteil und zwar von feinem geringeren als von dem Prinzen Heinrich von Preußen ſelbſt, dem bekannten Haupte der Friedenspartei, der an ihn am 14. April 1795 folgende Zeilen des Glückwunſches richtete: „Monsieur, c'est un souvenir bien touchant pour moi que celui où vous me rappelez l’année 1768. Je n’ai jamais pensé que je vous faisois contracter une dette, mais sí c’en pouvoit être une, vous ne pourriez lacquitter plus noblement que par la lettre que vous m'’écrivez, laquelle m'annonce tout ce qui pouyoit me tenir le plus fortement à coeur, la paix: puisse cetle paix devenir l’objet de la félicité de la République françkise, puisse-t-elle resserrer, comme je le désire, les liens d’amitiés entre les peuples, mais plus particulièrement entre la France et la Prusse! voilà les voeux que je forme, qui partent du fond de mon coeur. M. Barthélemy et vous, vous avez donné la première sanction à cette paix qui pourra servir à la félicité publique. Puissé-je y contribuer! Mais sí je n’en ai pas les moyens, j'en aurai toujours le désir: 11

1) Barthélemy an C. d. S. p. 16 germinal (5. April 1795) A. P. 214 Kaulek V, 163.

?) Le C. d. S. p. an Bacher 10 floréal (29. April 1795) A. ÞP. 214. Kaulek V, 220.