Théveneau de Morande : étude sur le XVIIIe siècle

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invoque ses vieux privilèges et signifie aux directeurs des théâtres du Boulevard des conclusions tendant « à ce que les arrêts de la Cour du 22 février 1707, 21 mars 1708 et 27 janvier 1709 soient exécutés selon leur forme et teneur; en conséquence, que défenses leur soient faites et à tous autres de plus, à l'avenir, employer leurs théâtres à d'autres usages que ceux pour lesquels ils sont établis, ni d’y jouer autre chose que des jeux et danses de corde, de simples parades et pantomimes.… que défenses leur soient pareillement faites de prendre à l'avenir plus de 12 sols pour les premières places et d’avoir plus de six violons et de dix danseurs : le tout à peine de 3,000 livres d'amende et de démolition de leur théâtre ». Ce qui portait la Comédie-Française à ces extrémités, c'était le succès de Nicolet et de ses confrères. « Pendant un temps, on vit le théâtre de la Nation, quoique dans sa plus grande force, tenir à peine contre celui de Nicolet, Les auteurs et les acteurs furent en fouleessayer sur les tréteaux de ces entrepreneurs des talents et des productions précoces. Le public se laissa

meaux, au lieu que les grands spectacles fermaient dès le dimanche de la Passion. Tous rouvraient le lendemain du dimanche de Quasimodo. V, l’Espion anglais te X, p: 11: