Théveneau de Morande : étude sur le XVIIIe siècle

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que Morande est mort dans sa ville natale d’Arnav-le-Duc le r7 messidor an XIII (6 juillet 1805). En outre, Theveneau n'a jamais eu l'honneur, comme on l’a cru!,d’exercer, sous le Directoire, les fonctions de juge de paix. C’est un de ses frères, non pas Lazare-Jean, l'ami et correspondant de Beaumarchais ?, mais LouisClaude-Henry-Alexandre Theveneau qui siègea au tribunal de paix d'Arnay-le-Duc et mourut sans alliance à Arnay-le-Duc, le 31 août 1808. Quant au Gazetier cuirassé, il préféra s’éteindre dans l'obscurité et dans le calme, entouré des siens, auxquels il laissait le souvenir de ses talents plutôt que l'exemple de ses vertus.

dée à Arnay le 28 novembre 1807, laissa plusieurs enfants dont M. Albrier a ainsi reconstitué le tableau et la descendance : 1° Georges-Louis, né à Londres le 24 janvier 1772, mort à Arnay-le-Duc le re" novembre 1815, marié à sa cousine Marie-Louise Villedey, dont cinq filles; 2° Élisabeth-Francoise, née à Londres, le 21 février 1779, morte à Arnay le 23 mai 1833, mariée à Antoine Guiot, percepteur des finances, fils d’un député aux Etats généraux de 1789; 3° Henriette-Anne, née à Londres le rer septembre 1780, décédée à Arnayle-Duc, sans alliance, le 11 août 1856.

Les armes que s'était données Morande étaient d'azur, à cinq trèfles d’or posés 2,2 et I.

1. V. notamment la reproduction de cette erreur dans Beaumarchaïs et sontemps, de M. de Loménie, t.I, p.381.

2. Lazare-Jean devint seigneur de Francy-lès-Arnay, conseiller secrétaire du roi et capitaine de marine. Il mourut jeune et sans postérité à Dunkerque, en 1783.