Trois amies de Chateaubriand
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246 TROIS AMIES DE CHATEAUBRIAND #
à Paris. On ne saura pas, si vous voulez, que c’est vous qui vous en êtes mêlé, et toutes les conditions me seront bonnes. » |
Hortense était une femme très originale, très singulière même... Mais, cette letire-là, quiconque ne Va pas reçue quarante fois, la recevra l’un de ces jours. Pauvre Hortense, d’ailleurs, qui était en Italie èt qui avait besoin d’un éditeur à Paris!
Elle est à Rome; elle est « émerveillée de ce qu’elle
voit ». À Florence, quand Beyle fut parti, elle a regretté : ses soirées en étaient devenues tristes. : Le lendemain, elle ajoute à sa lettre un petit post-scriptum : « Je vous ajoute, pour vous encourager, que Gertrude a eu un grand succès à Rome; je reçois des lettres de huit pages. Le maître du Sacro Palazzo l’a défendue; mais, sur des réclamations, il prend aujourd’hui la peine de la lire lui-même. En attendant, des Romains la lisent en secret. Voyez si J'ai impatience qu’elle s’imprime à Paris!»
Le maître du Sacro Palazzo ne se laissa point toucher par sa lecture. Gertrude continua d’être interdite.
Cependant, Hortense avait des relations religieuses. Elle raconte que, parmi ses amis de Rome où d'Albano, il y avait au moins un abbé. Elle racônte aussi qu'alors elle « cherchait Dieu ». Lorsque les gens qui venaient passer la soirée chez elle, étaient partis, elle se mettait à genoux, dit-elle, et elle demandait à Dieu « je ne sais quoi, rien peut-être, mais je cherchais près de lui des émotions plus dou: