Un rempart contre l'Allemagne : les Slovènes
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LÉS FRANÇAIS EN PAYS SLOVÈNE 7x
semble du système administratif était naturellement subordonné au gouverneur général.
Un tel système présente un inconyénient inévitable : entre les deux administrations militaire et civile, il développe une opposition capable d’enrayer leur fonctionnement. Et, en réalité, cette opposition causa de nombreuses difficultés au gouvernement d'Illyrie.
Les deux plus hauts fonctionnaires des finances, après l'intendant général, étaient un « receveur général. » et un « trésorier ». Le gouverneur général était assisté du « Petit conseil », composé de l'intendant général, du « commissaire de justice », premier président, et deux juges de la Cour d'appel de Ljubljana (Laïibach). Le « Petit conseil » était le suprême tribunal judiciaire et en même temps le tribunal administratif suprème. ; :
Chaque province avait son intendant particulier. Aux termes du décret, « les intendants des Provinces illyriennes exercent les mêmes fonctions que les préfets des départe: ments de l'Empire ».
Chaque province était baisée en districts gouvernés par dès « sous-délégués ».
Les organisateurs des provinces illyriennes commireñt une erreur en ne créant pas dans chaque district un gouverne-
ment local: mais il faut se rappeler que l'attitude officielle
de l'empire ne fut pas défavorable aux gouvernements locaux ni même à aucune forme d'autonomie.
Le reproche le plus grave que l'on puisse adresser ayec justice à l'administration française, est d’avoir cherché à creffer trop rapidement les institutions françaises sur un nouvel Etat dépourvu de toute expérience. L'ère napoléonienne a été caractérisée par une tendance yers la centralisation..Maïs cette erreur aurait sans doute, avec le temps, été réparée en Illyrie. Napoléon sépara en Illyrie l'adminis tration et l'ordre judiciaire, bien qu'il n'y eût eu jusqu'alors aucune séparation entre ces deux services. La procédure judiciaire fut exactement copiée sur celle de la France. L'intro-