Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

» — 7) —

« Ï y a vingt-six ans, à pareil jour, Napoléon entreprenait de ressaisir le sceptre impérial; il nous conviait à cette œuvre de géant; maisil oubliait d’y convier la liberté, sans laquelle désormais rien de grand ne pouvait s’accomplir dans le monde. Soyons donc heureux et fiers des institutions qui nous régissent, et qui ont pour premier gardien un roi sage, éclairé, ami du peuple et du soldat.»

On a écouté ensuite dans un recueillement profond le résumé historique relatif aux einq cents premiers élèves. Gette lecture devait nécessairement rappeler le genéral Bellavène qui commandait l'École, et l’on a donné à sa mémoire des témoignages bien sincères de vénération et de gratitude. Le nom du commandant Kuhmann, chef si respectable et si paternel, a aussi été prononcé plus d’une fois...

Enfin, il a fallu se dire adieu, mais on s’est séparé heureux de ces épanchements pleins d'abandon ; ému par de touchants souvenirs, l’on s’est promis, en dépit d'un temps d’égoïsme, de se revoir encore, de s’entr’aider toujours, et de ne s’oublier jamais.

Discours prononcé à la chambre des pairs, dans la discussion générale du projet de loi sur les fortifications de Paris (1).

Séance du 19 mars 1841.‘

Messieurs LES PAIRS,

Les orateurs favorables au projet de loi, qui m'ont, en grand nombre, précédé à cette tribune, tous plus habiles

(4) Extrait du Moniteur Universel, du 24 mars 184,