L' Atlantide : exposé des hypothèses relatives à l'énigme de l'Atlantide : avec 23 figures et cartes

124 LA POLÉMIQUE ATLANTIDIENNE MODERNE

arctiques vers l’équateur. Les pôles furent en grande partie dépouillés de leur couche d’air protectrice et le froid stellaire (273° au-dessous de zéro) envahissant ce vide, rafraichit à partir du pôle la zone tempérée ellemême. C’est ainsi que l’époque glaciaire atteignit son dernier maximum. À mesure qu’elle se rapprochait de la terre la vitesse orbitaire de la lune devait augmenter de plus en plus, jusqu’au moment où, à une distance de sept rayons terrestres, elle fit le tour de la terre en un seul jour et qu’ainsi le temps de révolution de la lune, le mois, devint égal à un jour. Cette lune avait complètement rattrapé l’excès de vitesse que la rotation de la terre avait sur elle et elle restait désormais arrêtée au-dessus d’un point déterminé de la terre. Elle y était « ancrée ». Elle ne se déplaçait par rapport à la terre que dans la mesure exigée par l’angle que forme son plan de révolution et l’équateur terrestre. Ainsi donc cette lune, « ancrée » sur un certain degré de longitude, avait un mouvement pendulaire quotidien dans le sens des degrés de latitude.

Sa force d'attraction, devenue énorme, avait eu pour effet une rupture de ce qui nous avons appelé la « ceinture des hautes eaux » et la constitution de deux intumescences liquides situées aux antipodes l’une de l’autre et absolument séparées. La puissance attractive six cent trente fois accrue de cette lune a dû exercer sur la terre une action qui en a changé la forme. La partie de la terre située sous le satellite s’éleva en s’arrondissant dans sa direction suivant la forme de la pointe d’un œuf. La terre et l’atmosphère environnante ont donc dû être distendues en forme d’ovale et ce sont les pôles qui ont dû subir de ce fait la raréfaction maxima d’eau et d’air. Le maximum d'action (alors réalisé) du froid de l’espace interstellaire correspond aussi à l’époque la plus marquée des temps glaciaires. C’est à ce