Lazare Carnot d'après un témoin de sa vie et des documents nouveaux

09

1802. — Le 10 mars, Carnot est nommé secrétaire du Tribunat. 1803. — En mai, Carnot publie ses Principes fondamen-

taux de l'Équilibre et du Mouvement. Cet ouvrage est le développement de l'Essai sur les Machines publié en 1783.

1803. — Le 22 septembre, la première classe de l'Institut appelle Carnot à la Présidence.

1803. — En novembre, Carnot publie son célèbre traité intitulé : Géométrie de Position.

1804. — Le 30 avril, Carnot prononce au Tribunat un

discours hostile à la motion relative au gouvernement héréditaire. 1806. — Carnot publie un travail important intitulé : Mémoire sur la Relation qui existe entre les Distances respectives de cing Points quelconques pris dans l'Espace.

1807. — La suppression du Tribunat rend Carnot à luimême. Il en profite pour se retirer dans une petite propriété nommée Presles qu’il trouve à Cerny, non loin de la FertéAlais, dans le département de Seine-et-Oise. Carnot avait depuis longtemps le désir d’acquérir un coin de terre à la campague, pour y goûter le repos, y rétablir sa santé délabrée, s’y livrer à sa passion pour les sciences et les choses de l’agriculture et du jardinage. Presles devint pour lui le Hoc erat in votis d'Horace.

1809. — En mai, Carnot compose, par ordre de Napoléon, pour l'instruction des Élèves du corps de génie son célèbre Traité de la Défense des Places fortes publié par l'Imprimerie impériale.

1810 à 1813. — Carnot reste à l'écart, occupé de travaux scientifiques et du perfectionnement de l'École polytechnique. Il vit dans la retraite, remplissant scrupuleusement ses devoirs d'académicien. Ce titre lui avait été rendu le 20 mars 1800, après le décès de Le Roy. Presque tous les Mémoires de Mécanique soumis au jugement de la première classe de l'Institut lui étaient renvoyés. Sa rare sagacité en sigualait, en caractérisait, en faisait ressortir les parties neuves et