Lazare Carnot d'après un témoin de sa vie et des documents nouveaux

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1793. — Le 21 septembre, Carnot fait décréter que toutes les matières premières qui concourent à la confection des poudres, telles que la soude, le salin, le charbon, etc. sont mises en réquisition.

1703. — Le 16 octobre, Carnot accourt pour faire débloquer Maubeuge, dont la chute eût laissé la France ouverte jusqu'à Paris, désigne Wattignies comme le point stratégique sur lequel doit se concentrer l'attaque, destitue le général Gratien qui hésitait, s’élance un fusil à la main à la tête d'une colonne, pendant que Duquesnoy, son collègue, guide l’autre aux côtés de Jourdan, emporte la position et force les Autrichiens coupés de leur camp retranché, à lever le siège de la place. Napoléon regardait la bataille de Wattignies, qui eut lieu le 17, comme l'un des plus beaux faits d'armes des guerres de la République et il en attribuait l'honneur aux manœuvres de Carnot. Celui-ci revint après la victoire reprendre au sein du Comité la direction de ses immenses travaux et le surlendemaïin il écrivait à l’armée pour la féliciter de son triomphe sans faire allusion à la part décisive qu’il y avait prise.

1793. — Le 4 novembre, Carnot prononce un long discours à la Convention pour la mettre au courant des mesures prises dans le but de créer des manufactures d'armes.

1793. — Le 24 novembre, Carnot présente un remarquable rapport prescrivant au Petit- Meudon, des essais de l'aérostat militaire construit par Coutelle et destiné à l'armée du Nord. Il insiste pour que des expériences complètes se poursuivent sur place, afin de ne pas compromettre plus tard le succès de l’entreprise au milieu d’un camp et des manœuvres.

1793. — Le 14 décembre, Carnot présente un projet de décret contenant des dispositions additionnelles à la loi sur la fabrication des armes établies à Paris, et tendant à en défendre le commerce illicite.

1794. — Le 30 janvier, Carnot adresse aux généraux des armées qui défendaient les frontières du Nord et du Nord-