Lazare Carnot d'après un témoin de sa vie et des documents nouveaux

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La Convention décide l'affichage de ce tableau dans le lieu de ses séances.

1794 et 1705.—Carnot prend part à la création de l'École polytechnique, de l'École de droit, du Conservatoire des Arts et Métiers, de l’Institut, de l'École normale, du Bureau des Longitudes, des Écoles d'applications, des Écoles primaires, du Muséum d'histoire naturelle, du Conservatoire de Musique. Dans cette œuvre collective de Lakanal, Prieur (de la Côte-d'Or), Monge, etc., le rôle de Carnot est considérable. 1795. — Le 5 mars, Carnot quitte définitivement le Comité de Salut public, où il avait été constamment réélu trimestriellement.

1705. — Le 11 mai, Carnot est nommé chef de bataillon du génie, à l'ancienneté.

1795. — Le 20 mai, en butte à la haine des thermidoriens, et notamment à celle de Legendre de Paris, quelques représentants osèrent demander à la tribune de la Convention la mise en accusation de Carnot. La voix de Bourdon de l'Oise s’éleva du milieu de la Plaine de l’Assemblée et dit : « Oserez-vous porter la main sur celui qui a organisé la victoire dans les armées de la République ? » On se regarda, et des applaudissements éclatèrent de toutes parts. Les accusateurs étaient réduits au silence. À partir de ce jour, Carnot fut appelé l'organisateur de la victoire.

1795. — Le 27 octobre, Carnot est envoyé au Conseil des Anciens par les 14 collèges électoraux suivants : Sarthe, Nord, Vosges, Orne, Moselle, Puy-de-Dôme, Loire-Inférieure, Morbihan, Mayenne, Haute-Vienne, Creuse, Maineet- Loire, Manche, Pyrénées-Orientales. L'élection de Sarthe lui ayant été notifiée la première, il opte pour ce département. 1795. — Le 28 octobre, Carnot est nommé membre du Gouvernement appelé Directoire exécutif et formé de cinq Directeurs conformément à la Constitution de l’an III, avec Barras, La Réveiïllère-Lépeaux, Letourneur et Rewbell. Il