Le théâtre français pendant la Révolution 1789-1799 : avec plusieurs lettres inédites de Talma

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360 LE THÉATRE-FRANÇAIS PENDANT LA RÉVOLUTION

« propres à inspirer la haine des rois et l'attachement « à la République » (1).

C’est à la date du 27 vendémiaire an VIII (19 octobre 1799), aux derniers jours du Directoire, que fut représentée sur le théâtre de la République, reconstitué en seul et unique Théâtre-Français, la dernière tragédie classique de Gabriel Legouvé : Etéocle, dont le sujet, d’après l’auteur lui-même, a été emprunté à Euripide.

Talma remplissait le rôle d’Etéocle, Monvel celui d'Œdipe, M“ Vestris celui de Jocaste, et Antigone était représentée par M'e Vanhove, ainsi dénommée depuis son divorce avec Petit.

On peut signaler, dans cette tragédie, le dénouement, d’une concision toute spartiate. Etéocle, à qui son frère Polynice dispute le trône, est frappé par ce dernier en combat singulier et apporté mourant devant Œdipe et Jocaste, ses père et mère.

POLYNICE. PA TSUEe . Est-il bien vrai, grand dieux? Ah! de mes sentiments je ne suis plus le maïtre, (S’approchant d'Etéocle.)

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11 faut que dans mes bras son dernier soupir...

xréocLe, se releoant, le frappant de son épée. PA ete Le ER ne 9 à, cran A TE) Je vis, je vis encor, tombe et meurs à l'instant.

POLYNICE.

J'expire!

ANTIGONE. Ciel!

ŒDIPE. Ah! dieux!

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