Les Préfets du Consulat et de l'Empire

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crets de Lyon. Stanislas de Girardin, préfet de la Seine-Inférieure, écrit à l'Empereur

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pour lui témoigner son dévouement et Jui faire part de la satisfaction de ses administrés, « qui craignaient le rétablissement des droits féodaux : » Camille Perrier, préfet de la Corrèze, informe Carnot qu'il a reçu en même temps des ordres de l'Empereur et du duc d'Angoulême, mais qu’il n'obéira qu'aux premiers (1); Trouvé, préfet de l'Aude, qui, quelques jours avant, flétrissait dans ses proclamations « l’entreprise impie et sacrilège de Bonaparte » et prenait un arrêté invitant les habitants de son département à se soulever pour la défense du trône de Louis XVIIL, se fait recommander au gouvernement des Cent-Jours comme ayant été «très bien pour l'Empereur; » Cavaignac, sous-préfet de Lesparre, qui avait enrôlé son fils, âgé de dix-sept ans, dans les volontaires royaux destinés à combattre Bonaparte, intrigue pour être maintenu à son

(1) Henry Houssaye : 1815. — Camille Perrier fut maintenu dans ses fonctions de préfet par Louis XVIII jusqn’en 1822 et nommé pair de France.