Opuscules et fragments inédits de Leibniz : extraits des manuscrits de la Bibliothèque royale de Hanovre, page 131

TS

DE LA MÉTHODE DE L'UNIVERSALITÉ IOI

De sorte que AC est ou la difference, ou la somme de AB, BC. et pour Paiz., V, 10,1. 12. exprimer ces equations differentes par une seule, on pourra faire

AC = + AB*ÆBC,

pour marquer que le signe de la ligne AB est opposé au signe de BC, à moins que toutes deux n’ayent pour signe +.

12. On peut aussy avoir besoin de trois lignes dont les signes soyent XII. Vinculum. variables pour exprimer la valeur d’une seule. Par exemple

E A 2E B 3Ë F 4E. —— + +— —————— + ————_—_—f———

1E donnera EF = + AE + AB + BE.

FE Te NES

Et l’equation generale sera : EF ++AE++AB BEF.

On voit par là qu’en ce cas les lignes AB. BF peuvent estre prises pour une seule AF, et que par consequent ce cas n’est point different du precedent. J'ai pourtant voulu le rapporter pour faire voir comment il est bon de comprendre plusieurs lignes d’un mesme signe, sous un vinculum , à limitation des racines sourdes; dont on verra l’usage dans la suite, quand il s’agira de purger l’equation des signes ambigus. Cependant ce vinculum a cela de commode qu’on le peut dissoudre, et qu’on en peut eximer ce qui bon nous semble, au lieu que le vinculum d’une racine sourde est indissoluble. Au reste il n’est pas permis de faire de ces deux lignes AB. BF une seule AF, en calculant, si toutes deux sont inconnues.

13. S'il y a plus de trois variations, on pourra faire des signes sem- XIII. Signes com-

blables à ceux cy par exemple on fera posez de plus que trois varla ( +) + AB (Æ)+ BC = AC tions. pour representer 1 {— .…. + 2 + DS A A

C’est à dire ou il y aura (+) AB () BC, sçavoir le mesme | signe, 13 recto.