Précis de l'histoire de la révolution française. T. 1-3
alvij TABLE
convention de ce qui se passe dans Paris. À minuit un quart, Delaunay d'Angers annonce que la section Lepelletier est investie de toutes parts. Plusieurs membres lui donrent un démenti formel ; — accusent les comités de transiger avec les factieux ; — déclarent traître à la patrie Le général Menon , qui commandait la force armée , et demandent son arrestation et son remplacement par Barras. A quatre heures et demie, la convention nomme Barras commandant de la force armée de Paris et de l’intérieur. +3 vendém. (5 octob.) Fréron, qui arrive du faubourg St-Antoine, annouce que les sections des Quinze-Vingts, de Popincourt et de Moutreuil arrivent pour la défense de la convention, À quatre heures et demie, on entend crier aux armes autour du Palais; tous Les citoyens se raugeut en bataille; les membres de la convention, qui étaient dehors, rentrent dans la salle. Peu après , des décharges de mousueterie et d'artillerie se font entendre aux environs de la cour du Manège. Legendre exhorte la convention à recevoir avec calme la mort. — Le feu continue. — À cinq heures, des coups de canon répoudent aux fusillades du côté du petit Carrousel. — Le président invite les officiers de santé, membres de la convention, à sortir pour panser les blessés On entend le cri de vive la république dans le jardin. — Un grenadier de ligne apporte un drapeau pris sur les rebelles. — À six heures et un quart, Merlin de Douai vient annoncer que les rebelles out été repoussés partout. — À sept heures, on n'entend plus aucun coup de feu. — Eufin, à neuf heures et demie, Barras annonce que les meilleurs postes sont aux républicains, et que ce qui reste de rebelles n’est pas à craindre, — A minuit et demi, la convention adopte la proclamation aux Français , présentée par Louvet , et en ordonne l'affiche dans Paris, et l'envoi par des courriers extraordinaires aux armées et aux déartemens x vendém. (6 octob ) D_ sur l'arrestation de tous les courriers et émis saires envoyés dans les départemens par les sections de Paris; —que les républicains , qui ont vaiucu les rebelles royalistes, les 13 et 14 veudémiaire, n’out pas cessé de bien mériter de la patrie; — que les citoyens aisés de Paris ne recevront plus la ration de pain qui leur était fournie par le gouvernement.
x6 vendém. (8 octob.} D. sur la suppression de l'état-major de Paris, ainsi que des compagnies des grenadiers et des chasseurs ; — portant création de trois couseils militaires pour juger les auteure et complices de la révolte.
37 veñdém. (9 octob.) La convention déclare solennellement qu’elle ne changera point les époques fixées pour la convocation des assemblées électorales, la formation du corps-législatif, et l'établissement du gouvernement constitutionnel.
20 vendém, (12 octob.) D. que les représentans en mission dans les départemens el près les armées continueront leurs fouctions, comme commissaires du gouvernement ; Jusqu à ce que le directoire exéoutif ait fait part de son installation.