Étude des ferments des glucosides et des hydrates de carbonne chez les mollusques et chez les crustacés

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On peut constater un autre fait important, en considérant les résultats exposés dans le tableau ci-joint: on trouve au cours de la réaction l’aldéhyde benzoïque en quantité théorique par rapport à CNH. En effet, les faibles écarts entre la quantité trouvée et la quantitéthéorique, sont insignifants et dans les limites de la précision de la méthode de dosage.

Remarquons enfin, lorsque la réaction est terminée, c’est-à-dire lorsque la quantité de C NHest devenue constante, le sucre réducteur se trouve encore en quantité un peu inférieure à la quantité théorique ; mais sion chauffe le liquide, pour distiller l’aldéhyde benzoïque par exemple, le pouvoir réducteur du liquide augmente et devient théorique. Cette augmentation du sucre réducteur, par chauffage, s’observe à n'importe quel moment de la réaction, mais tandis qu’à la fin elle est suffisante pour amener le sucre en proportions théoriques avec C N H, elle est loin de l’être au début de la réaction, ou on netrouve qu'une quantité de sucre bien inférieure à la quantité théorique, même après un chauflage prolongé. L'exemple suivant réunit ces deux cas, le premier étant une hydrolyse peu avancée de l'amygdaline, le

second une hydrolyse terminée

1 Il. CINE AIMANT el NUS 0,081 | 0,130 Glucosethéorique.. Lier en 1,070 LS12 Sucre réducteur avant lechauffage. 0,606 1,735 Sucre réducteur après le chauffage. o,720 1,839