Étude des ferments des glucosides et des hydrates de carbonne chez les mollusques et chez les crustacés

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Ensuite on dose le sucre et on trouve qu'il yen a, d’après le pouvoir réducteur calculé en glucose, r gr. 522. D'après les quantités trouvées de CNH et d’aldéhyde benzoique, o gr. 034 de glucose proviennent de cette seconde hydrolyse de l'amygdaline. Il y a donc un excès de o gr. 588 de glucose, or, avant la seconde action du suc d'Helix, il n’y en avait que o gr. 300. En somme, tout s’est passé dans cette seconde action de l’émulsine, comme si l'amygdaline non attaquée lors de la première action, avait fourni en proportions théoriques, du glucose, de l’aldéhyde benzoique et du CNA, et comme si, en plus, la quantité de sucre réducteur qui se trouvait avant cette seconde action, avait passé de o gr. 300 à o gr. 588; c'est-à-dire qu'elle aurait presque doublé.

Nous ne voyons pas d'autre interprétation possible de ces faits, que celle admettant que, sous l’action de l’émulsine d'Helix, l'amygdaline est premièrement décomposée en CNH, aldéhyde benzoïque et un biose contenant les deux molécules de glucose de l’amygdaline.Ce biose, une fois mis en liberté, est attaqué à son tour par un agent diastasique qui l’hydrolyse en glucose ; de telle façon qu'on trouve toujours du glucose à côté du biose. Ce dernier fait en rend l'étude difficile. Jusqu'à présent

nous n'avons fait que quelques essais pour le caractéri-