Étude des ferments des glucosides et des hydrates de carbonne chez les mollusques et chez les crustacés
L’émulsine d'amandes a été employée par Em. Fischer dans ses essais sur le dédoublement diastasique des nombreux glucosides et hydrates de carbone de synthèse, découverts par lui. Michael avait constaté que le phénolglucoside synthétisé par lui était dédoublé par l’émulsine d'amandes. Fischer a trouvé que, parmi les nombreux glucôsides synthétiques, ceux dérivant du d — glucose, et du d — galactose, sont seuls dédoublés par l’'émulsine d'amandes, et encore 1l n’y a que la forme stéréoisomérique B de ces glucosides, qui soit attaquée par l'émulsine ; la forme « est, par contre, presque toujours dédoublée par un extrait, de levure (probablement par la maltase contenue dans cet extrait). Les glucosides synthétiques dérivant d’un autre sucre que le d— glucose et le d — galactose, ne sont attaqués sous aucune de deurs deux formes stéréoisomériques, ni par l’émulsine d'amandes, ni par l'extrait de levure : tels sont les dérivés des sucres suivants : l-glucose, sorbose, xylose, arabinose, rhamnose et glucohéptose.
Nous réunissons dans le tableau suivant les gluco-
sides naturels et les glucosides de synthèse, qui sont
(x) Notons que la forme &du méthyl—d—galactoside et de l'éthyl— dgalactoside n'est pas dédoublée par l'extrait de levure, tandis que la forme B est dédoublée parl'émulsine. (Fischer et Beensch. Ber d. d' chem. Gesell. 27 (1894) 2478 ; Fischer, Zeiïtsch. f. physiol. Chem. 26, 1808, 60).