Étude des ferments des glucosides et des hydrates de carbonne chez les mollusques et chez les crustacés
APR
des : Les liquides étaient déféqués au nitrate mercurique, on y dosait ensuite le sucre réducteur et on les soumettait à l'épreuve des osazones. Toutes ces expériences étaient accompagnées de témoins avec suc bouilli plus la solution de glucoside et de témoins avec suc non
bouilli plus eau distillée.
On met le suc d'AMelix pomatia en contact de solutions de différents glucosides, dans les proportions suivantes :
Suc d'Helix OCR Solution de glucoside à r °/, — 50°°
Après 20 heures de contact à la température de 37°-300 en présence d'antiseptiques divers (thymol, toluol) on constate que les glucosides suivants ont produit une quantité de sucre réducteur correspondant à une hydrolyse de r00 p. 100 du glucoside : amygdaline, salicine, arbutine, coniférine, gentiopicrine, hélicine, populine et phloridzine. Les autres glucosides, que nous avons déjà cités, n'ont produit aucune trace de sucre réducteur. On sait que l’arbutine donne comme produits de dédoublement, du glucose et de l'hydroquinone, et que ces corps sont réducteurs tous les deux ; pour pouvoir déterminer la quantité d'arbutine hydrolysée d'après le glucose produit, il faut se débarrasser de l’hydroquinone ; on y réussit en agitant à plusieurs reprises le liquide d'hydrolyse avec de l'éther, jusqu'à ce que toute l'hydroquinone ait été enlevée.
En traitant le suc digestif d'Helix par de l'alcool à o50, il se produit un précipité abondant. Ce précipité, recueilli sur un filtre immédiatement après sa formation et ensuite desséché dans le vide, est une poudre brunâtre qui, dissoute dans l'eau, donne les solutions ayant le même aspect que le suc d'Helix.
Ce précipité alcoolique du suc d'Helix hydrolyse les mêmes glucosides que le suc lui-même, toutefois avec moins d'intensité que ce dernier. Ainsi, en mettant en contact o gr. 10 de précipité, —quantité qui provient d'un volume de suc bien supérieur a ot, avec le-