Étude des ferments des glucosides et des hydrates de carbonne chez les mollusques et chez les crustacés

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Avec du suc frais recueilli comme précédemment on fait l'expérience : so d'une solution à 1 ‘4 des glucosides suivants, amygdaline, phloridzineetgentiopicrine, sontadditionnés de 3tt desuc de Carcinus, pour chaque glucoside. Témoins avec suc bouilli plus solution de glucoside et suc non bouilli plus eau distillée. Après 24 heures de contact à la température de 300 on constate un dédoublement très avancé de l'amygdaline et de la gentiopicrine. Par contre, la phloridzine na subi aucun dédoublement, comme le témoigne l'absence complète de sucre réducteur. Après 3 jours de contact la phloridzine n'a toujours pas subi le moindre dédoublement. À ce moment, pour faire une sorte de contre épreuve, on ajoute au flacon contenant phloridzine plus suc de Carcinus, quelques gouttes seulement de suc d'Helix aspersa. Après 4 heures decontacton constate qu'il y a 28 0/o de phloridzine hydrolysée.

De ce qui précède, on peut conclure que le suc digestif de Carcinus mœnas contient une émulsine. Cette émulsine est inactive envers la phloridzine tandis qu'elle est active envers l’amygdaline, la salicine, l’arbutine et la gentiopicrine. On sait que l'émulsine d'amandes est, de même, sans action envers la phloridzine, tandis que celle d’Aspergillusest active envers ce glucoside. L'émulsine de Carcinus se rapprocherait à ce point de vue de la première. Mais, tandis que l’'émulsine d'amandes agit sur le lactose, celle de Garcinus n'agit pas sur ce biose. Nous verrons par ce qui suit que, dans les suc digestifs des divers Crustacés, on rencontre ces trois actions diastasiques, envers la phloridzine, envers le lactose et

envers l’amygdaline, soit toutes les trois à la fois, soit