Étude des ferments des glucosides et des hydrates de carbonne chez les mollusques et chez les crustacés

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l'instant même où on les capture comme nous le faisions pour les Carcinus, pour cette raison que les Platycarcinus sont pêchés par des pêcheurs, au filet ou à l’aide des casiers à Langoustes ; les animaux arrivent toujours plus ou moins fatigués au laboratoire. D'autre part, ils semblent ne s’habituer à l'aquarium qu'assez mal, car bien qu'ils puissent y vivre assez longtemps ils ne prennent que peu ou pas de nourriture. À cause des résultats variables qu'on obtient avec cet animal, nous avons fait un nombre considérable d'expériences avec du suc provenant d'un grand nombre de Platycarcinus. Nous n’en relatons ici que quelques-unes résumant les

résultats que nous avons obtenus.

On sonde cinq Platycarcinus, apportés au laboratoire par des pêcheurs. Les animaux sont fatigués et on recueille en tout 30° de mélange de suc. [l est de réaction neutre au tournesol, et complètement 2nactif envers l’amygdaline, la salicine, le saccharose et la phloridzine, même après un contact de deux jours.

Une autre fois, quatre Platycarcinus de faible taïlle, pêchés le même jour, fournissent 5% de suc neutre ou peut-être même faiblement alcalin. On le met en contact de o gr. so d'amyodaline et de o gr. so de salicine à raison de 2tts ; après quatre jours de contact on défèque les liquides par le nitrate mercurique et on constate qu'il s'est formé aux dépens de l’'amygdaline une quantité de sucre réducteur correspondant à un dédoublement de 45 0/0 de ce glucoside, tandis qu'il ne s'est pas formé une quantité décelable de sucre aux dépens de la salicine. Nous avons obtenu une seule fois seulement un faible dédoublement de la salicine avec le suc de Platycarcinus. Toutes les autres