Étude des ferments des glucosides et des hydrates de carbonne chez les mollusques et chez les crustacés

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so centimètres environ. Le lendemain, on recueille de nouveau 2œ de suc qui agit encore sur l'amygdaline.

L'animal ne semble pas prendre de nourriture. Après 13 jours on sonde de nouveau cette Langouste. Elle est bien portante et vigoureuse. On recueille 3* de suc, mais celui-ci est inactif envers l’amygdaline et la salicine, même après s jours de contact avec ces deux glucosides. Ensuite nous retrouvons de même chez la Langouste cette inactivité du suc envers la salicine, tandis que ce même suc est plus ou moins actif envers l’amygdaline. Mais, tandis que chez les autres Crustacés nous avons constaté tout au moins une fois le dédoublement de la salicine, nous ne l'avons pas constaté une seule fois avec le suc de Langouste, et cependant nous avons souvent expérimenté avec un mélange de sucs provenant de nombreux individus. Nous nous sommes demandé sil n'yavait pas dans ce suc un ferment glycolytique qui ferait disparaître le suc provenant du dédoublement de la salicine. Pour nous mettre à l’abri d’une telle cause d'erreur, nous avons fait des solutions de salicine dans du fluorure de sodium à 2 ©. Voici une telle expérience:

r) ét sue + 15€ eau + 0 gr. 2 amygdaline

2) 1 5 suc + 15 eau + o gr. 2 salicine

3) ice s suel 1500 Na Fa 2 0/0 oo gr. 2 salicine 4) 1& 5 suc + 15% eau + o gr. 2 amygdaline