Étude des ferments des glucosides et des hydrates de carbonne chez les mollusques et chez les crustacés

Dans ce but on opérait de la facon suivante : Le bainmarie étant réglé à la température voulue, on y place des tubes contenant du suc d'Helix, préalablement dilué deux fois par addition d’eau distillée ; on les laisse ainsi pendant vingt minutes, en comptant à partir du moment où le suc a pris la température du bain.

Le suc d'Helix chauffé comme il vient d’être dit, pendant vingt minutes à 68°, n’exerce plus qu'une action très lente sur la phloridzine, action qui n’est évidente qu'après quarante-huit heures, tandis que ce même suc chauffé possède une activité.considérable sur l’amygdaline, l’arbutine, la salicine et la populine.

Après un chauffage de vingt minutes à la température de 70°, le suc d’Helix a complètement perdu la propriété d'hydrolyser la phloridzine, même après plusieurs jours de contact avec ce glucoside, mais il est par contre encore nettement actif sur l’amygdaline, la salicine et l’arbutine; 1l ne perd son action envers ces derniers glucosides qu'après un chauffage de vingt minutes à 80°. Quant à la populine, elle est encore faiblement attaquée par le suc chauffé à 70°; ce n’est qu'à 72° que le suc d'Helix devient complètement inactif sur la populine.

La méthode des vitesses de réaction donne les résul-

tats suivants. On fait les trois mélanges :