Anali Pravnog fakulteta u Beogradu

ЕМПИРШСКА ИСТРАЖИВАЊА У УПОРЕДНИМ СТУДИЈАМА ПРАВА

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dans le sens de l’étude des institutions correspondantes dans les autres systèmes et, deuxièmement, dans le sens des recherches de l’application de ces institutions dans la pratique. En laissant de côté le problème des recherches empiriques de droit yougoslave, l’auteur s’est concentré sur le problème de l’application des recherches empiriques dans les études comparatives dans le domaine du droit, ce qui exige l’application simultanée tant de la méthode comparative que de la méthode sociologique. Cependant, l’auteur n’insiste pas spécialement sur les difficultés qu’on rencontre à l’occasion de chaque recherche dans le domaine du droit étranger. Il mentionne seulement la plus grande des difficultés qui consiste dans la nécessité, d’une part, de pénétrer tant soit peu dans l’esprit du système juridique étranger, conditionné en premier lieu par l’organiation socio-économique donnée, la tradition etc., et, d’autre part, de tentir compte constamment des différences entre les diverses organisations socio-économiques et leurs spécificités. Quant aux possibilités des recherches empiriques dans les études comparatives dans le domaine du droit, l’auteur a essayé de les classifier en trois groupes. Premièrement, la poursuite directe des recherches empiriques de la part de celui qui entreprend les études comparatives. Dans ce cas l’invéstigarteur s’établit dans le pays étranger et poursuit sur place les recherches empiriques qui sont analogues à celles qu’il effectue dans son propre pays. Ce procédé est certainement le meilleur, mais pour des raisons diverses il ne peut pas être toujours réalisé. Deuxièmement, l’investigateur, c’est à dire l’institution investigatrice, envoie à son correspondant étranger un questionnaire avec la prière de lui faire parvenir les données sur les recherches empiriques effectuées dans le pays étranger. De la manière dont le questionnaire est composé et d’après les réponses que l’on donnera et qui seront insérées dans ■ celui-ci, dépenderont aussi les résultats de l’application de ce procédé indirect de l’utilisation des recherches empiriques. Enfin, troisièment, l’investigateur utilise la littérature étrangère relative aux recherches empiriques dans le domaine qui l’intéresse qui ont été effectuées auparavant. En considération des différences inévitables non seulement dans le caractère de l’institution que l’on observe mais aussi dans les méthodes et la technique des recherches empiriques, le profit que l’on tire d’un tel procédé est incontestablement sujet à caution. Ensuite, l’auteur expose brièvement les possibilités des recherches empiriques dans les études comparatives tant dans les différents domaines du droit qu’en considération des buts différents dans lesquels on poursuit les recherches empiriques. Or, quand il est question des recherches empiriques dans les études empiriques dans le domaine du droit effectuées jusqu’à présent en Yougoslavie, on est obUgé de constater qu’elles n’ont pas été utilisées dans une mesure suffisante. Exception faite d’une série de circonstances objectives, l’une des causes se trouve dans le discernement insuffisant des avantages qu’on peut tirer de telles recherches. Le système juridique yougoslave n’est pas parfait, de même son édification n’est pas terminée. D’où il s’ensuit, premièrement, qu’il est indispensable d’observer comment il est appliqué dans la pratique, c’est à dire de faire les recherches empiriques correspondantes et, deuxièmement, étudier les systèmes juridiques étrangers, c’est à dire se servir de la méthode comparative. Pour qu’on puisse tirer un réel profit de se deuxième procédé, il est nécessaire non seulement d’étudier quelles sont les attitudes prises par la théorie juridique étrangère et comment doivent être formulées les solutions que donnent la législation étrangère, mais aussi d’examiner si cette théorie est en conformité avec la pratique et comment cette législation est appliquée.