Essai sur les dernières années du régime corporatif à Genève : (1793-1798)

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sont bannis et qui pourraient faire tort à la fabrique, l'Assemblée arrête à l'unanimité de 57 votants de placer Martin-Delong dans cette catégorie et demande la commutation de sa peine. »

18 août 1794.

«Les Sans-Culottes du Bourg-de-Four demandent que chaque club compose un comité de surveillance de trois membres pour découvrir les personnes suspectes. les pauvres, et surveiller les ouvriers étrangers que les maîtres occupent. Rejeté unanimément motivé sur ce que la surveillance demandée existe déjà. »

« Qu'il n'y ait qu'une seule commission de secours public, que toutes les bourses et même les boîtes des maîtrises soient réunies. Accepté au ‘}s des suffrages. motive sur ce que c'est conforme aux principes de l'égalité. >

20 août 1794. , « L'Hospital fait... lecture d'une adresse du Berceau

de Jean-Jacques Rousseau! à ses concitoyens révolutionnaires insurgés :

« Salut et Fraternité ! « Citovens révolutionnaires |

« L'aristocratie n'était pas le seul ennemi du peuple; « elle est abattue; et le peuple sera encore malheureux «s'il ne profite de l'instant où il est levé pour terrasser «ceux qui mettent obstacle à son bonheur. Genève « pauvre et faible, ne peut subsister que par son indus«trie. Sa fabrique est sa ressource. Genève doit donc « aussi regarder comme traîtres et punir comme tels les « monstres qui voudraient la priver de ce moyen de se « soutenir. « C'est d'après ces considérations, Citoyens révolutionnaires, que nous demandons : «1° Que la peine de mort soit portée contre tout « citoyen genevois ou étranger qui engagerait dans la

«

À

! Club situé en plein quartier d’horlogers.