L'énergie biologique fondamentale

menlale. Il est impossible ue mesurer avec précision la valeur de ceite catégorie d'énergie dans la dépense totale d’un organisme, vu qu'il est impossible de l'isoler des autres catégories ; d'autant Fe qu'on rencontre des dillicultés, mème lorsqu'il s s'agit de faire théoriquement ce partage. Aussi doit-on se contenter d'indications approximalives à ce sujet. En premier lieu, il apparaît que la majeure partie de la dépense énergétique des poïkilothermes en repos et en inanition apparlient à l'énergie biologique fondamentale. 1] ressort d'expériences que nous avons lailes sur divers animaux à sang froid, Vertébrés et Invertébrés, que leur tonus musculaire, supprimé par anésthésie ou par destruction du système nerveux central, n’occupe pas une part considérable dans la dépense énergétique normale de ces ètres, Quant au travail musculaire interne, il doit être assez l'aible, chez quelques Invertébrés notamment, pour quil n° y ait qu'une faible par, de la dépense énergétique qui soit à son sebvice. Il est donc probable que,

la majeure partie de la “dépense énege@ique des animaux à sang froid : appartient, lorsqu'ils sont à jeun et immobiles, à la catégorie d’éner!, :

gie que souvent on oublie de mentionner dans l'analyse de la ration énergétique de l’homéotherme. Nous avons fait de nombreuses déterminations de la dépense d'oxygène de plusieurs animaux à sang froid (Grenouille, Sangsue, Ver de terre, Limace) à différentes températures. Les valeurs oblenues par unilé de poids corporel ou rapportées -à la leneur en azote organique présentent pour une même température dés différences souvent notables au sein de la même espèce. Les dilférences trouvées entre les diverses espèces restent en général dans les limites des dillérences existant au sein d'une se ule espèce. On pourrait donc admettre, à litre d'hypothèse de travail, que l'énergie biologique fondamentale des poïkilothermes est du même ordre de grandeur. Quant à l'énergie biologique fondamentale des homéothermes, On pourrait Croire au premier abord que sa valeur est d'un tout autre ordre de grandeur que chez les animaux à sang foid. En ellet, nous avons chez la Souris, dont la dépense énergétique : ENété réduie, à son minimum par l'inanilion et par une température du milieu assez élevée, une dépense énergélique environ sept fois plus grande, que celle de la Grenouille dont la température a été portée au même degré que celle de la Souris. Cette différence ne saurait tenir uniquement à une plus grande intensité du travail musculaire interne de l'homéotherme. Elle tient sans doute à une fonction spéciale du sysième nerveux que ne possèdent pas les poikilothermes. La Souris en inaniion depuis 24 heures est facilenlent forcée par une température extérieure de 17-18 degrés. Lorsque sa température a baissé de quelques degrés, on constate que la dépense énergétique est devenue du mème ordre de grandeur que celle de la Grenouille à la même température. C'est le fond énergétique commun qui apparaît, c'est-à-dire, leur énergie biologique fondamentale. La Souris qui a diminué sa dépense énergétique de sept à huit fois n’est pas irrémé-

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