L'impôt des gabelles en France aux XVIIe et XVIIIe siècle : thèse pour le doctorat

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ment de limpôt au receveur général. Il tenait en outre un registre journal.

Les commis aux descentes des sels assistaient aux mesurages el aux emplacements lorsqu'ils arrivaient dans les dépôts et greniers. Leur exercice ne durait que 3 ou 4 mois chaque année (1).

Les agents du service actif avaient à leur tête des capitaines généraux, qui étaient sous les ordres du contrôleur général et du directeur.

Un capitaine général avait sous ses ordres 80, 100, et même 150 hommes.

Chaque brigade avait pour chef un lieutenant où brigadier avec un sous-brigadier et se composail de 5, 7 ou 10 hommes.

Enfin, au dernier rang de cette hiérarchie, les gardes ou archers. Ces archers au nombre de 18.000 (2) étaient pour la plupart mal recrutés, choisis dans les bas-fonds de la société, souvent mal payés, sans cesse en conflit avec la population. Ils devaient savoir lire et écrire pour rédiger les procès-verbaux.

Ces brigades étaient chargées spécialement de poursuivre les faux-sauniers et les contrebandiers.

Les archers étaient tenus de porter des bandoulières avec les armes royales (3).

4. Encyclopédie méthodique, tome I, p. 334.

2. ld., tome II, p. 352

3. Ordonnance 1680, titre XVIII, art. 19 « et seront tenus les archers de porter des bandoulières chargées de nos armes, »