La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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connaît même pas le nom seulement de Cathelineau ‘.

Mais au retour, le lundi 18, quand l’armée divisée en deux colonnes, qui ont couché lune à Nuaillé, l’autre à Trémentines, se reforme sur la route de Chemillé, — à l’heure où le Directoire du Département apprenait à peine la prise de Cholet, — aux côtés du commandant apparaît un nouveau venu de la veille, d’Elbée, qui depuis cinq jours et la veille encore adressait de Beaupréau ses courriers à l’insurrection. Stofflet reste même, — à ne consulter que les documents et non les livres, — le vrai chef militaire, dont les paysans subissaient l’entrain soldatesque, l’ascendant de force, la domination à demi aristocratique et populaire. D’Elbée, le véritable directeur des hommes et de l’entreprise, comme il parut bien dans le temps même aux soldats, aux

! Du côté des patriotes, Grignon, qui a pris part à l'expédition de Bressuire, Grignon, qui est à cette heure major général de Vihiers, n'a jamais su à qui il avait affaire. Il raconte encore en l’an If que l'insurrection était conduite par Jeanne Lescure, sœur du général vendéen connu, furie

implacable, tuée, à l'en croire, devant Thouars. Mém. justif.. s. L n. d., p. 15-17. On n'a pas l’idée de cette nuit noire !