La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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chefs du second jour, aux premiers récits de tradition, n’a pas, avec le sang-froid et la bravoure, le prestige de parade personnelle ni l’entrain de bon compagnon. Il a plus. On le croit gentilhomme et de grande race, inconnu d’ailleurs du plus grand nombre, mais qu’on dit venir de Bretagne et avoir laissé là-bas puissant domaine et château. On se montre, dans une charrette, à la suite « deux gros Messieurs », revenus de l’émigration, même un troisième invisible, dont le nom se prête à tous les rêves. —- Avec eux ont rejoint, — pour l'assaut prévu contre les terribles Chalonnais, qui par deux fois ont tenté des retours, — toute une légion nouvelle de paroisses enregimentées, curés, vicaires, moines, avec ou sans déguisement, et nombre de chefs nouveaux on connus. Perdriau est là maintenant et tout le monde le désigne. au départ de Chemillé; et Ponchamps, le soir même du 2! mars, va rejoindre le quartier général à Saint-Laurentde-la-Plaine ; mais Cathelineau n’y apparaît pas.

Seuls Barbotin, Stofilet, Bonchamps, d’Elbée, Leclerc signent la sommation, qu'ils adressent