La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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la famille Cathelineau et le commencement « même de la guerre, qui s’est passé sous mes < yeux » — dit-il. « C’est dans mon bourg « que s’est formé ce petit noyau qui comme une « boule de neige est allé pendant longtemps en « grossissant jusqu’à devenir une masse...‘ » On voit qu’il réclame clairement la responsabilité de ce qu'il va conter — et qu’il début: franchement par un défi à la vérité. Ce n’est pas dans son bourg, mais à la Poitevinière que s’est formé dans ce coin de l’Anjou le premier noyau de lPinsurrection ; et pour le reste, la Lettre va reprendre, point pour point, avec cette abondance de détails nouveaux que peut fournir nn témoin

« mée s’est mulfipliée. — A répondu qu'en passant par « chaque paroisse, les habitants s'y ramassaient de gré ou « de force et n'échappaient que par la fuite. — A lui de« mandé, quel genre de peine ils faisaient subir à ceux qui « ne voulaient pas les suivre ? — A répondu qu'on les forcait « à coups de fusil, sans aller jusqu'à la mort, » Vendée An gevine, A, 345. — J'ajoute que la liste « des parents du général Cathelineau, — des soldats de la commune du Pin, des morts dans les combats ou massacrés », p. 34-36 de l’imprimé, n'existe pas au ms, qui m'a été communiqué, — A la page 24, l’imprimé porte, comme le manuscrit : Le samedi 16, — à la page 25, le lendemain 17. — C'est le samedi 15 et le lendemain 16, qu'il faut dire, LP. 14.