La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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oculaire, toute la période merveilleuse que remplira dès lors à lui seul Cathelineau ‘. Le simple résumé, que j'ai donné, des faits historiquement démontrés et à cette heure incontestables, incontestés, suffit amplement à tout démentir. Que son récit « coïncide de tout point avec celui de « Bourniseaux, publié dès 1802* », la preuve n’en peut faire doute pour personne, et les plus incrédules l’ont reconnu, sans parler du style qui trahit son homme, L'important est de constater que de cette source, qui parait double, ont découlé tous les autres récits et que cette source est unique. Cette vérité s'affirme d’ellemême puisque toute la fable en action vit d'invention pure. Cantiteau ne peut lavoir empruntée,

puisqu'il en rapporte le témoignage unique de

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1 J'en réimprime l'essentiel. V aux Documents. — Il est à remarquer qu'ici, non plus que dans la note de Bourniseaux, le nom même de Lescure n'est pus prononcé ; mais une bienvenue particulière est donnée à M. de La Rochejacquelein, « jeune seigneur du Poitou », le cousin bienaimé, le consolateur de la future marquise pendant la première année de son veuvage. V. Béjarry, Souv. Vend., p. 35-36. Elle avait pris son nom le {° mars 1802, en épousant le frère d'Henri, le marquis Louis de La Rochejacquelein. ? De la Sicotière, p. 32.