La Serbie

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Les projets d'une Yougoslavie pro-autrichienne

‘Tous les plans autrichiens concernant le règlement de Ja question yougoslave sont basés sur les deux principes suivants: 10 empêcher la Serbie de jouer le rôle que l'Histoire lui a dévolu et 2 diviser les Yougoslaves, en créant au besoin un Etat croate.

Un article de la « Zeit », journal viennois, du 2 juillet, est tout à fait dans ce sens-là :

« Chacune des nationalités slaves d'Autriche, écrit la « Zeit », a sa question particulière, mais aucune de ces questions slaves pe présente une importance aussi grande et n’a acquis du fait de la guerre une significalion aussi urgente que là quesstion yougoslave. Le voisinage des pays balkaniques donne à la question yougoslave une importance et un caractère parüiculier. La future position de droit public de la Bosnie et de l'Herzégovine, l'avenir de la Serbie et du Monténégro, tout ceci est en connexion très étroite avec Les questions de politique intérieure des nalionalités dans le sud de l'Autriche et de la Hongrie.

Le mouvement yougoslave lout récent

qui tend à la création d'une communauté étatique autonome qui réunirait les trois

tribus des Slovènes, des Croates et des Serbes, constitue un danger pour lexistence de la monarchie. Les nations historiquement dirigeantes de part et d'autre de la Leitha, les Allemands et les Magyars, si cet Etat venait à surgir, se trouveraient séparées de la mer, gênées et étranglées dans leurs facultés de développement économique, et seraient bientôt condamnées à l'impuissance politique. En outre, au jugement de tous ceux qui connaissent bien la question, dans une semblable réunion poitique de ces trois tribus yougoslaves laissées à elles-mêmes, l'élément serbe gagnerait immanquab'ement la haute main et réussirait à obtenir complètement la direction po:ilique. Quelle que puisse être la conclusion de Ia paix future que la masse principale des Serbes se trouve réunie à l'intérieur des [rontières de la monarchie, où bien se retrouve à l'extérieur des frontières de nouveau. dans le vieil Etat serbe, une chose est certaine, c’est que, d'ici longtemps, la monarchie na rien à attendre de bon, de cet élément turbulent. Toute personne qui se représente la solution de ces questions nationales soulevées au cours de celte

guerre, non pas en idéaliste chimérique, mais en politicien froid et réaliste, ne

pourra donner Son approbation à aucune construction de @roit public qui permettrait au serbisme d'établir sa suprématie d’une façon quelconque à l'intérieur d’une union sud-slave ouqui pourrait favoriser un développement de ce genre.

Mais, si l'on arrive à cette conclusion négative de savoir quelle solution doit êlre exclue en tout temps let dans loutes circonstances si l'on veut sauvegarder les intérêts vitaux de la Monarchie, nous ne sommes déjà pas loin d’une conclusion positive. Du moment que la sécurité de la Monarchie exige que l'élémient le plus turbulent et le moins sûr des peuples youigoslaves soit exclu du rôle directeur, y a-t-il quelque chose de plus simp'e que de confer ce rôle à l'élément le plus calme et le plus sûr : les Croates. (Cette nation se présente d'elle-même camme la base la plus sûre sur liquelle un art étatique austrohongrois à longue vue doit appuyer ses plans d'avenir yougoslaves. »

A l'appui de cette affirmation, la « Leil » cite à titre d'exemple les Croates qui combatlent dans les rangs de l’armée austrohongroise, passant naturellement sous silence la lutte des (Croates libres dans Parmée serbe contre la Monarchie et évitant de mentionner que les partis politiques

® croates sont à la tête du mouvement yougo-

slave en Autriche-Hongrie, de même que leurs représentants dirigent à létranger l'action du Comité Yougosiave.

« Ï1 ne saurait exister une autre solution:

satisfaisante et riche en perspectives du :

problème yougoslave, que celle conçue dans le sens grand-croate. Au sujet des détails ayant trait à la forme extérieure, en Ce qui concerne la façon. de savoir comment une communauté où une réunion doit être établie entre la Croatie, la Bosnie et la Dalmatie, au sujet des garanties de droil public, et plus particulièrement des 2 ranties économiques qui doivent Yÿ être éréées, les opinions peuvent ditférer. Mais les facteurs participants doivent d’embiée reconnaître et accepter le principe de: l’étévation et du renforcement de la position du croatisme comme un principe fondamental. Si Sur ce point on est d'accord, tant en Autriche et en Hongrie, qu'entre les deux parties participantes, il ne sera difficile alors de s'entendre sur les déals: LEA !

La presse yougoslave publie également une série d'articles consacrés aux VIS£eS germano-magyares.

©” Le « Slovenski Narod», de Lioubliana,

du 27 juillet, emprunte au journal indépendant pour l'unité nationale de Split,

i

« Nova Doba », La version suivante concernant les plans de Vienne relatifs à la 50lution yougoslave. Fa

« D’après les informations, les milieux viennois se préoccupent de réunir la Daimalie et la Bosnie-Herzégovine à la Croatie et de créer ainsi à l'avenir, à côté de l'Autriche et de la Hongrie, un Etat particulier de la Monarchie avec Ses propres ministres. Rjeka, Fiume et Trieste devraient dépendre directement de l'Emp:re,

tandis que les pays slovènes avec toute

l'Istrie resteraient à l'Autriche. D'après ce que l'on rapporte, ce projet aurait été adopté par le gouvernement autrichien, par les ministres des affaires étrangères et avant tout par Berlin, qui, dans loute cette affaine, a voix prépondérante. On dit aussi que l’empereur est gagné à cette idée. Les Magyars s'y opposent maïs on €spère les gagner par nomiques et autres et si cela était impossible on placerait à la tête d’une telle « Yougoslavie », un ministère dans lequel les portefeuilles seraient distribués entre les Magyars et les Autrichiens à parts égales. À Vienne, on se montre très enthousiaste de ce projet, tandis que Wekerlé voudrait gagner les Croates pour un plan, correspondant mieux aux intérêts ‘hongrois. » |

Ces manœuvres auslro-magyares on attiré aussi l'attention des milieux poïitiques alliés. Le «Temps» du 4 juillet leur a consacré un article spécial, intitulé: « La reconstruction de PAutriche », Nous y lisons:

«Le problème n’est pas difficile à poser: pour que les Allemands soïent en Autriche, il faut que les Slaves y soient divisés. Mais comment les diviser dé:initivement ? Le comte Burian, semble-t-il, comptait y réussir en donnant aux Habsbourg le royaume de Pologne. Il pensait apparemment que les Polonais, déformais satis{aits. abandonneraïent les Tchèques et les Yougoslaves à leur triste sort. Cependant, cette « solution austro polonaise » est proiondément impopulaire en Allemagne, dans lious les parks. Si l’on y renonce, que reste-t-il à faire?

Il reste une autre méthode qui vient d'être exposée dans la « Gazette de Corlogne » par «un des hommes politiques

les plus connus » d'Autriche. Cet auteur explique qu'il y a dans la Monarchie,

voisine une question capitale et urgente: la question yougoslave. Où est le temps où la presse austro-allemande raüllait lés revendications des Serbes et des Croates? Les voici étalées par un Autrichien à la première page d’un journal allemand, et cet Autrichien, loin de leur opposer le non possumus habituel, cherche à faire sortir d’elles le salut des Habsbourg.

Il reconnaît que la Croatie-Slovonie, la Dalmatie et la Bosnie-Herzégovine, soumäses aujourd'hui à des autorités différentes. sont en réalité trois parties d’un même l'out: les pays qui sont actuelle: ment xéparlis en trois différents régimes poitiques el économiques sont incontes-

tablement unis par lethnographie, par la.

langue, par léconomie et par l'Histoire. Rassemblés, ils formeraient un domaine économique compact, admirablement délimité et capable de remplir toutes les conditions fondamentales que comporte lorgar nisme (d’un Etat unifié. »

A cet Etat, le collaborateur de la « Gazette de Cologne » rattacheraïil valiontiers le territoire serbe qu'occupent les troupes autrichiennes. Par contre, il en excepte le pays slovène, sans doute pour ne pas férmer l'accès de lAdriatique à l'influence allemande. Maïs c’est bien le cas de dire que l'exception confirme la règle, et nous avons le droit d'enregistrer un. fait Signir ficatif: après quatre ans de guerre — d’une guerre que l'Autriche a commencée sous le prétexte de se défendre contre l’idée yougoslave — vos ennemis eux-mêmes en arrir

vent à déclarer que l'unité yougoslave est.

naturelle et nécessaire. :

Elle peut se réaliser de deux façons, ajoute l'auteur autrichien. Ou bien elle se fera vers l'est, sous la forme d'un Etat indépendant dont la Serbie sera le noyau, où bien elle se fera vers l'ouest, sous la forme d'un Etat qui serait SoumIS, Aux Habsbourg et dont le cenire serait en Croatie. Le collaborateur de là « Gagidite ide Co'ogne » attaque vivement les Allemands

d'Autriche et les Magyars de Hongrie, qui

repoussent la seconde de ces éventualités et qui refusent de transformer la | Monarchie en une puissance trialiste. Il conclut d'un ton menaçant: « Ou bien la solution croate avec la Monarchie, où bien la solution serbe contre la Monarchie. Il n'existe pas une troisième, manIcrc de résoudre le : Dr pas être embarrassé pour choïsir ». Retenons ces réflexions, Car elles nous concernent aussi. La question yougoslave ne peut pas demeurer €n suspens. Ou bien les Alliés la règleront contre l’ennemü, où bien l'ennemi la règlera contre les-Auiés. Ce ne serait pas le moment de marchander nos sympathies aux Slaves

du Sud. »:

LA SERBIE

des concessions ÉCO-

la double.

problème sud-slave: Où ne doit

Le Petrov Dan à Corfou

La jte onomastique de S. M. le roi Pierre 4 élé célébrée solennellement à Corfou. Un Te Deum eut lieu dans l'église serbe. Les membres du gour vernement, le corps diplomatique, la Scoupchlina, les officiers el les déléqués des armées alliées et de l'armée serbe ainsi que de nombreux civils y assislaient. La fête du roi Pierre à pris, celte. année, un caractère particulièrement solennel, les derniers événements ayant renforcé l'impression générale que, malgré les chances inespérées dont ils profilèrent, les ennemis succomberont dans la lutle. contre Les démocraties, et que le roi Pierre r'eviendra victorieux dans sa Serbie libérée.

A l'occasion de la fête, M. Pachilch a envoyé à S. M le roi Pierre le télégramme suivant: « Au nom du Gouvernement, je prie V. M. de bien vouloir agréer les félicitations des membres du cabinet, dont les vœux les plus ardents et les plus sincères sont que le Tout-Puissant! vous préserve, afin que vous puissiez voir les fruils des sacrifices que le peuple serbe fait pour la grandeur dela Patrie el pour. la libération el l'anion des Yougoslaves, en lultant aux côlés de ses alliés pour le droit ef la liberlé des peuples, el pour assurer une pair durable au monde».

S, M. le roi Pierre a répondu en ces lermes : « Je vous remercie des vœux que vous maVez adressés en votre nom el en celui du Gouvernement. Je place ma confiance en Dieu el dans l'aide des Alliés, pour féter bientôt le jour de la libération el de l'union de notre peuple, qui a tant souffert, mais dont la vaillance n'est pas ébranlée ».

men

La fête du roi Pierre à Genève

La colonie serbe de Genève a fêté, le 12 juillet, le 75me anniversaire de la naissance du roi Pierre. Le matin a eu lieu dans l'église russe un service religieux auquel assistaient MM. Nénadowvitch, lattaché militaire de Serbie à Berne, Pétrovitch, consul général de Serbie à Genève et un grand nombre de Serbes et de Yougoslaves. Les prêtres russes et serbes oïficiaient, et le chœur russe accompagnail le service par ses chants merveilleux.

A midi, un dîner réunit dans le grand sallon de l'hôtel « Bellevue» les membres de la colonie serbe et quelques-uns de leurs amis suisses. Au dessert, Le lieutenant-colonel Nénadovitch! porta le toast au roi démocrate, symbole de l’énergie ‘de la race serbe, au prince-héritier, chel suprême des gorrieuses armées serbes, et à la Serbie, «pamie bien-aimée, aujourd'hui, crucifiée mais non pas morte». Elle se relèvera et. unie avec ses frères yougoslaves de lAutricheHongrie, aura, sous la direction de son souverain aimé, un brillant avenir.

Après ce discours très applaudi, M. Pétrovitch, consul général de Serbie, prononca l’allocution suivante:

« Messieurs et amis suisses.

«Cest à moi que revient l'honneur de vous saluer, vous qui vous miontrez, en toutes circonstances, si dévoués à la Serbie. «Nous avons depuis dieux jours au midieu de nous M Marincovitch, notre distingué ministre plén'potentiaire en Roumanie, qui a bien voulu honorer de sa présence cette réunion.

«En revenant dun pays qui est notre allié, mais qui füt malheureusement écrasé par les Centraux et forcé à une paix honteuse, il pourra juger pendant les quelques instants qu’il passe au milieu de vous du grand intérêt et de la profonde sympathie que vous portez à notre chère patrie.

«Dès le début de la grande guerre, nous avons senti votre appui qui s'est affirmé de toutes manières et qui n’a jamais failli.

Vous avez partagé avec nous la joie que nous avaïent apportée les glorieux faits d'armes de notre vaillante armée, sous la conduite de notre vénéré roi dont nous célébrons aujourd'hui l'anniversaire, et de son fils héroïque, quand ils chassè-

-rent à deux reprises les ennemis de.lin-… dépendance et de la liberté de Ia Serbie.

«Vous avez: suivi, également, avec angoisse cette attaque dirigée de trois côtés contre notre petit pays par des forces immenses et avec la complicité d’anciens alliés. .

«Nous avez assisté d'un cœur ému à l'écrasement de notre vaïllante armée et à sa retraite mémorable «et terrible à travers l’Albanie, retraite telle que l'histoire n'en a jama’s enregistrée. Et auand nous avons été forcés de nous réfugier à l’étranger, c’est alors que la Suisse nous a ouvert son cœur et ses bras.

« Vous avez accueilli des milliers de nos réfugiés qui profitent de vos libertés et de votre hospitalité.

« Divers comités ant accueilli des centaines de nos orphelins dans vos familles it dans vos écoles.

« Vous avez formé des comités pour venir

en aïde à nos prisonniers de guerre et

à mos malheureuses familles restées en Serbüe: ï

«Et votre presse, Messieurs, qui a l’honneur de défendre la cause des petits et

| des opprimés, les principes de la liberté

Samedi 20 Juillet 1918 —, No 26

ro

et de la justice, soutient vaillamment notre cause.

«Je suis Lrès heureux, Messicurs, de pouvoir vous dire aujourd'hui toute la reconnaissance des Serbes et des Yougoslaves en général pour votre grande œuvre de dévouemient et la sympathie dont vous nous entourez. ,

« EE j'invite mes compatriotes à boire à votre santé, Messieurs, et à la prospérité de lhospitalière et généreuse nation Suisse. »

Puis ce fut le tour de M. Paul Marin covitch, ministre de Serbie en Roumanie, descendu depuis trois jours à Genève, et, qui, avant de gagner Corfou où quelque autre poste lointain, tint à remercier la Suisse ‘pour «son hospitalité el son exemple ».

«Ce qui nous lie à jamais à la Suisse, proclama le ministre, c'est le fait qu'en intéervenant'pour nos prisonniers de guerre, elle a non seulement paré ‘à des misères physiques, mais relevé ‘le moral de ceux qui se croyaient abandonnés de fous. La

neur de l'Europe et de la civilisation moderne. À nous autres Serbes, elle enseiena depuis longtemps la liberté. Cest dhiez elle que notre roi démécrate apprit le métier de la liberté. Grave, sérieuse, recueillie et compatissante, la Suisse juge l'humanité et son jugement pèsera plus dans l'histoire que le poids d’armées nombreuses. »

Très acclamé. le ministre porta son toast à la Suisse.

M. le professeur Bernard Bouvier lui répondit dans une élquente improvisation que nous reproduisons ailleurs et qui a produit sur, les Serbes présents une profonde impression.

M. Burner. directeur de la Gazelle de Lausanne, et M. E.-A. Naville. président du comité de secours aux Serbes, apportèrent aussi le témoignage de leur sympathie à la valeureuse et malheureuse nation qui mérite à tant de titres l’admiration dun pays tel que la Suisse.

Après la lecture de plusieurs nressages, J’assemblée se dispersa. encore émue des paroles entendues.

La politique en kutriche-Hongrie

L'Austriada

La Gazette de Biarritz a publié dans san numéro du 6 juillet l'interview prise par un de ses rédacteurs à un publiciste yougoslave caché sous le pseudonyme de Douklianine, au sujet de lAutriche-Hongrie. Voñci ce que la personnalité yougoslave a dût, en substance, de la monarchie des Habsbourg:

« L'Autriche-Hongrie? veslige de la féodalité nfoyenâgeuse qui Soit encore: en Europe! Un pur anachronisme au 20e siècle. C’est un conglomérat politique. une mosaique de peuples. Le fameux prince les rôles lorsqu'il déclarait que « l'Italie était une expression géographique». C’est une vérité seulement pour l'Autriche-Hongrie. Cet Etat, toujours condamné à mort par ses sujels, l'est aujourd'hui par Îles

C’est le dernier

malie et une armée! C’est aussi un foyer de haute trahison, d'espionnage, un pays de casernes, d’esclavage, de prisons, de gibet, où la cons: titution et le parlementarisme n'existent que sur le papier! Elle n’a rien d’un Etat européen, «cest une sultanat asiatique privé de tout esprit civil», comme disait, il y a quelques jours, M. H.-W. Steed, rédacteur au Times.

C’est en Europe un empire inutile qui “fut toujours le seul et réel obstacle à "une paix juste et durable. «L'Autriche-Honcrie,» disait M. Louis Léger, « c'est un composé héléroclite die treize nations que la justice aurait pu maintenir, mais que Pin quité fera tomber en dissolution ». :

La lutte des nationalités pour leur idéal, west pas un «roman slave», COMME Pécrir vait un peu légèrement un journalisle de l'Action Française. Ces «petits Etats» quo qu'il dise, ont bien « leur forme et leur contour». Tous luttent d'employer les doctrines mêmes de 126 tion Française —. pour leur « nationalism£ intégral» et sur leur drapeau de lier ils peuvent inscrire cette devise du d'Orléans: «Tout ce qui est national nôtre.» C'est PAutriche qui est,,au CO lraire, un vrai roman, mais til ocre historique et sanglant, une sorte de nouvelle édition de L'Austriada (1). »

procès de d’intrigues :

._(). L'Austriada, ouvrage de l'Espagnol . Ruïffo Gutierrez, (1584).

Metternich intervertissaite

principes démocra liques posés par la guerre mondiale. . | “ L'Autriche, est une dynastie, une diplo-

permettez-n10! ST

| Suisse, jen suis le témoin, a sauvé ! ’hon- Sp

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