La Serbie

Après quatre ans d'une oppression et d'une cruauté sans exemple, après un marb ire qui semblait saigner jusqu’à la der-

nière goutte le malheureux pays, en déai init ‘ce vaillant peuple jusqu'à ce que vresque da vmoitié de Ta population fut morte de faim ou assassinée, le grand b petit peuple de Serbie, s'est melevé triomE phant dela tragédie. Il a conquis ses opD hresseurs et est, une fois .de plus, une 2 Nation, tandis que le fier empire d’Au| friche-Hongrie, qui essaya d'étrangler la Serbie, est une chose du passé, Jamais dans

“histoire, On ne trouve lun exemple plus frappañt de l’impérissable immortalité de l'esp it: mational. La Serbie se relève de ses oendres, (On diraït presque del son’ tombeau, libre el sans entraves, et sera dans quelques mois, Un des principaux sinon le plus: grand parmi les petits Etats libérés de l'Europe. C'est ‘ume glorieuse résurrection nationale æel tous ceux qui sont D épris de liberté doivent saluer avec joie

la naissance lde cette nouvelle nalion slave. Avant celte horrible guerre, délibérément réméditée par l’Autriche-Homgrie pour dé_truire la Serbie (car, comme le gomte

Karolyi le disait emicore tout dernièrement «la guerre est due à Ia politique élrangère. de cet empire qui provoqua la guerre mondiale par son ultimatum à la Serbie ») celle-ci élait um petit pays, paisible el _industrieux. Bientôt, elle comprendra Loue Jancienne Serbie, le Monténégro, lEer_ régovine et la Bosnie, et d'à peu près trois millions sa population sera portée à envirou treige millions d'habitants de race slave homogène parlant tous la même langue et animés du même idéal national élevé. Voilà ce que l'empire austro homgrois, aujourd'hui détruit et pulvérisé, à eu de sa perfidie, voilà le résultat de sa politique cruelle et perverse. C’est 1à le prix qu'il doit payer pour avoir adopté les méthodes allemandes et avoir vendu son âme à la « Kultur ÿ germanique, et pour avoir pillé et réduit à l'esclavage une noble race.

Les souffrances de la Serbie durant cette guerre omt été indescriptibles et seule la race la plus brave parmi Îles braves a pu survivre à de tels attentats, prémédités la priver de toutes les ressources de Ja vie, de tout vestige de vitalité, attentat temdant.à #6craser dre reste te vie Hommes, femines. el enfants ont souffert de la guerre, d'épidémies et d'une cruauté plus terrible que toul cela. Les jeunes filles serbes ‘ont été prises par les soldats ft soumises à un esclavage pire que celui auquel n'aient jamais élé saumis des nègres d'Afrique. Ce fait est établi par ‘un document remis par. la Ligue N ationale au Président .de la Corporalion des Etudiants du Rockford College, Illinois U. SA, document ‘qui prouve que des fillettes serbes, de, dix ans à peine ont été envoyées par des Allemands dans des harems turcs, Voilà le peuple soï-disani chréten qui devait dominer l'Europe. I ny aurait décidément pas de justice au Ciel si'des atrocités aussi horribles que celles commises sur les ‘Serbes n'avaient été Elumiég tôt où tard: et jamais dans This toire le châtiment des coupables de ces crimes me vint aussi rapidement et aussi complètement. ‘ si 4 L

La Serbie a passé par um calvaire da

vaillé, de l'église de Klimentié, à et le mélange de tuiles et de mag nitza, ne contiennent aucune | Aussi les églises de Lazaritza ( de construction plus récente, porte etles méthodes byzantines de seulptur degré de beauté, Néanmoins, l'influence occidentale ne dispar ement, La « sublime» église de Detchani, par Etienne-Ouroche IIf, le père son fondateur le nom de « Detchanski », une église romanesque dalmate, cons ( marbre de couleur, avecun haut péristyle qui n mais qui est apparemment la nef du basi table fonction étant bien révélée par hauteur de l'église proprement dite, tard, l'église de Manasia, bâtie corniches en arcade, caractéristique du r Quelques rares'traces de l'influence 80

fait que dans l’église mixte de G t dislinctement gothiques peut s'expliquer église était destinée à recevoir les cendres nét princesse française ; pOur que ne sont pas hahilemen un édifice qui, à part cela, L et dé maçonnerie d'art dalmate. À Ravani ralement dans les églises f vilraux à dessins de rosaces et des soupiraux € sont'introduits et à Kalénitch des sculptures curieusement entremélées avec

ans ces conditions toutef Souvenirs et n'ont pas de relati la même époque en Europe P gothique, et la richesse extravagante € noble proportion et la ligne si simple de le la disposition des couleurs de li maçonnerie:

ar les maîtres

La résurrection de la Serbie

+. — L'hommage d’un journal irlandais —

et Ardétruire le -moifi- humaine Gt animale, |

Ochrida (datant de 1295 environ) onneries que l'on voit à Gratcharace de sentiments occidentaux. environ 1380) et de Pavanitza nt des décorations multicolores e conventionnelle à un haut

rut jamais complèconstruite en 1327-35, du tzar Douchan et qui douna à est sous tous les rapports Jruite de deux sortes de ’a rien de byzantin, lique romanesque, Sa vérila plus grande extension et la située derrière. Un siècle plus en 1418, en pierre, omanesque. thique se découvrent çà où rai zantin sont presque D Nate mie: ET tatch a. tonton des détails par le fait que cette d’une reine qui était tant ces détails d'architecture gothit maniés et sont plutôt un hasard, dans est une combinaison d'un plan byzantin tza et Lazaritza et généserbe le plus Mo È n forme de trèiles de figurines sont

des ornements carrément byzantins.

ois ces décorations sont plutôt des

ons avec les ouvrages pronduits à

de l'architecture st tenue en échec e la structure et aussl par

LA SERBIE

souffrances incroyables. Par deux fois, les Serbes repoussèrent et défirent les armées autrichiennes aux vastes ressources k@t à l'équipement splendide, et ils auraïent finalement iriomphé de leurs oppresseurs (si les Bulgares ne les avaient poignardés dans le dos. Mais cette même Bulgarie doit maintenant se soumettre et mendier la paix et bientôt elle se trouvera humiliée et bien plus pauvre, pour avoir suivi la bande si peu royale ‘qui l'a menée à son malheur et à sa ruine. La Bulgarie, fatiguée de rois félons, veut se constituer en République. Tous les bandits qui ont provoqué celte terrible guerre ont déjà reçu — selon. leur dû — leur plein chàtiment. La basse royaulé de Bulgarie n’est lus, tandis que le brave roi Pierre dé erbie, pelit-fils d'un fermier, le plus démocratique parmi les souverains d'Europe, remonte sur son trône eomme le monarque le plus populaire et vénéré en Europe, aussi estimé que ses royaux frères dans le malheur, de Belgique. ou de Roumanie. Tout ceci est le triomphe du Droit et de la Justice et un grand encouragemient à l'honnêteté et aux bonnes causes. Dieu a écrasé les malfaiteurs dans celle guerre, d'une façon tout à fait remarquable, et il a récompensé les souffrances des Polonais, des Serbes et des Tchéco-Slovaques d'une façon qui dépasse les espérances, les plus optimistes.

Tous ceux qui out l'amour de la liberté doivent se réjouir et acclamer la résurrection de la Serbie. Les Serbes élaient autrefois un grand peuple; mais, réduits

trop longtemps — en esclavage par les Turcs, ils végétaient péniblement, maïntenus seulement par leur espéranceren celte délivrance bénie qui leur échoït à présent, Quatre siècles durant, ils mainfinrent les traditions glorieuses de leur race, chantèrent leurs chants et racontèrent, près du foyer, les histoires de leur passé. De générations en générations ils se transmirent les légendes si jolies et si pleines de gloire de leur race, ils firent sur: vivre leur langue et leur esprit d’immriorl elle et indestructible nationalité. Une fois de plus, ils deviennent une grande puissance slave et une nation, et avec leur triomphe, la vertu et l'honneur ont vaincu, et reçu leur récompense. Après des souffrances ind'scibles et uné oppression d'une cruauté presque incroyable, après avoir souffert les ravages de quatre guerres terribles et des invasions se suivant de près pendant ces dernières dix années, après une oppression telle qu'il semblait que pas un grain d'herbe mi un être vivant n'aurait pu sutvivre, ils se sant relevés triomphants et victorieux.

Que longtèemps vive le brave peuple serbe! Puisse som avenir êlre aussi pair sible, prospère et heureux que So passe et le présent terrible n'avoir été qu'un revers momentané! L’Irlande envoie ses félicitations, sincères au peuple serbe, à son grand vieux monarque, le roi Pierre, et à son brave fils, qui à conduit son armée jamais vaincue à la victoire qui maintenant couronne la triste tragédie de souffrances et de mal.

(«The Tuam H erald» du 9 novembre.)

rer

(1381) [sifs par lesquels fut déchiré

part, les différentes phases du

de Radé Barovitch nous parait,

absolue innovation. à

être caractérisées comme

fait retour aux

connue de l'auteur, qui doit son

x. Le générau un architecte serbe, M.

nous n'en trouvons qu'une quand

x un malentendu quant à la note

général, le Dr Pupin, un savan

individuel, des New-York, et au pere N.

généologiques des souverains la juste compréhensi ë est principalement dû aux rois et ne reste pas en arr

par la ’ * que possible. Ceci est prouvé pa

vel leur..droit-à lintégrit

IL est très regrettable que la destruction presqne totale des églises construites sous le tzar Douchane ait laissé une lacune dans

l'histoire consécutive de l'architecture serbe. Si les degrés progresle voile du romanesque qui cacha

l'architecture byzantine ne sont pas entièrement éclaireis, il est aisé de comprendre le procès logique qui par l'instinct de conservation, ramena l'architecture serbe à la tradition dalmate. D autre développement, depuis les édifices d'un byzantinisme précoce jusqu'au XVwe siècle paraissent avoir entièrement

Les trois principales périodes de l'architecture serbe, qui peuvent romanesque-byzantine, et serbo-byzantine, sont retracées dans l'introduction mas Jackson, introduction avec la

l'art de Byzance et de ia côte Adriatique. Les planches qui forment

la portion principale de ce volume, Yovanovitch. Là où deux auteurs traitent

le même sujet, des différences sont fréquentes ; tion de l'éghse de Klimentié à Ochrida de presque un siècle, fait dû

Nos remerciements de cette heureuse collaboration vont à l'éditeur L serbe résidant actuellement à

Vélimirovitch qui a surveillé à la publication de l'ouvrage en Angleterre. En mème temps, nous les remer-

cions de l'excellente carte géographique et des beaux tableaux de Serbie, qui facilitent grandement

on d'un art qui — et ceci est remarquable —

ère de celle des Etienne et des Lazare du passé,

dans son désir de rendre la demeure du Seigneur aussi magnifique r les illustrations de l'église de

Topola, édifice de marbre consacré en 1912 comme mausolée de la

La propagande magyare

Le fait que les vœux magyars pour l'intégrité de la Hongrie rencontrent un accueil fort peu bienveillant .en Occident et que, par contre, les désirs de liberté des peupies subjugués de la Hongrie sont très sympathiquement traités et secondés, pousse les Magyars à méditer sur celte chose Au lieu d'en chercher la cause dans la situation intenable créée aux peuples noh-magyars, — nous ne parlons pas du rôle odieux des Magyars dans la guerre __ et dont les désirs de liberté sont naturellement sympathiques aux démocraties occidentales, les Magyars attribuent leur mauvaise situation à la propagande défectueuse menée par le régime déchu. Is s’obstinent à croire que les sympathies du monde démocratique pour les peuples opprimés sont dues à une propagande que ceux-ci ont habilement menée et Jargement rétribuée. ssi, pour prou-de la Hongrie, ils:s’apprêtent à jeter dans la balance leurs hommes aptes à celte à cette besogne, et beaucoup d'or.

La Suisse a déjà reçu la visite dune dérégation propagandiste à laquelle le commandement suprême ilalien accorda toutes les facilités pour gagner la Suisse par l'Italie. Même une dame est nommée ambassadrice en Suisse, dans le but manifeste de frapper l'imagination de l'Occident par des nouveautés démocratiques d'un extérieur fort révolutionnaire.

Cette propagande peut-elle avoir un succès quelconque? Certes, non! Il n'y a pas d’argument acceptable et imaginable avec lequel on pourrait démontrer la raïson: d’être de la domination magyare. Il ne suffit certainement pas de jeler toute la responsabilité sur le régime déchu et de lui attribuer tous les crimes dont iles Magyars se sont rendus coupables. Ce ne sont pas des hommes qui déterminèrent la situation misérable des peuples non-magyars, c'est le système tout entier. Lés ééments du système magyar ont des racines si fortes dans la vie de la Hongrie qu'un changement de façade ne peut les effacer ni les supprimer. Voilà pourquoi loutes les argumentations magyares SOILE condamnées ‘d'avance. On ne peut pas agiter le nom de Wilson après avoir pendant des siècles créé une école d’oppression et d'abrutissement,

: Oscar Jaszi, ministre el véritable démo-.

crate tombe en faute .quand.il essaie. d'exp'oiter l'ignorance de l'Occident. Voi:à comment it composait-un radio” à destination d'Amérique: « Ils se trompent, ceux qui croïent que les conditions préalables de la politique magyare actuelle soient de la date plus récente. Nous ne sommes que les continuateurs de la direction. libérale qui, depuis Bocskaï, Thôkôly et Rakoczi, ete., est la gloire immortelle de la politique magyare.:»

Examinions brièvement la politique libérale de ces trois Magyars.

Jaszi a écrit un grand livre sur la question des nationalités. Dans ce livre, il dépeignait autrement le rôle de ces troïs Maeyars. Leur lulte contre les Habsbourg, que l’histoire magyare à présenté comme une lutte nationale consciente, n’est aux veux de Jaszi que l'effort des seigneurs pour l'agrandissement de leur fortune £t de leurs biens personnels. Leur âge, il appelle: « L'âge des intrigues, des. f6lonies et des traîtrises chroniques à la patrie. » Et de Rakoczi (qu'il compte au-

u style indigèné à la fin du disparu et l'architecture

à sou apparition, comme une

byzantine et de Sir Thomagistrale lucidité et briévelé autorité à ses recherches dans

sont brièvement annotées par

dans le cas présent, Sir Thomas recule la construc-

de M. Yovanovitch à ce sujet.

aux reines. La dynastie régnante

reproduction du et des peintures

pour ce pays tr été si longtemps un nationale. La science moderne a concédé à l'impériale cité de Nisch, sur la Morava, la gloire d'être le lieu d'origine de Constantin le Grand, gloire qui pendant si longtemps lui disputait notre York. Le signe sacré qui, avant la bataille décisive de Saxa-Rubra, lui donna l'assurance de pays d'origine, Douchane, par la grâce Grèce et des pays situés le long des côtes, donna à la maison de Dieu, Detchani, pour toute l'éternité, peut bien être considérée comme le symbole concrêt de l'espérance de la Serbie et la garantie qu’elle recouvrera sa position dominante l'Europe orientale,

jourd’hui parmi les libéraux, évidemment à cause de ses lations qui, d'ailleurs, pécuniaire), il dit, dans son révolle a été le dernier essai du féodatlisme particulariste contre le. centralisme des Habsbourg. » PEUR Puisqu’on joue le Jaszi neitrouve aucun inconvénient de mettre au rang des libéraux un Rakoczi dont il avait autrefois une opinion très. peu flatteuse. Mais en Amérique que saiton de ce que Jaszi a dit Jade - Les nouveaux démocrates font un travail superflu et coûteux. Mieux vaudrait em-:

étaient de nature

ployer les millions destinés à une pro-

pagande vouée à un échec certain, à l’amélioration du sort des innombrables ,tuberculeux et prolétaires qui, malgré la richesse naturelle de la Hongrie, vivotent dams la misère.

Fiume et les désirs italiens TE Goiriere” della Sera » D Hfstormes î ton suivante de Fiume: Lx « Fiume a reçu la visite d'une mission Us Jout-

nalistus suisses, La mission, composée du profes-

seur Millioud, de la «Gazette de Lausanne»; Vaucher, du «Journal de Genève»; Edouardi Lazone-Ganzom, de la «Tribune de Genève»; Volloger, des «Basler Nachrichten »; Francesco Chiesa el le conseiller national Boss de la

« Gazzetta Ticinese », était accompagné de M...

Giuho Caprin. ‘

relations avec la France, re-

livre, que: « Sa:

dernier sou, même

Le président du gouvernement provisure, com-

mandeur Grossich, le syndic Vio et M. Orazw> Pediazza, saluèrent les hôtes au nôm de Fiume,

tandis que le peuple Îes acclamait sans fin:

Le prolesseur Miïlioud répondit. Il commença. son discours par les mots: « Fiuman, citoyens d'Italie. »

Nous enregistrons ce télégramme que nous déevons interpréter avec la plus grande réserve. La haute estime que nous professons pour M. Millioudi ne nous permet pas de croire à l'authenticité de ces paroles, d'autant moins que {es Fiumani, malgré tous les cris des nationalistes italiens, ne seront pas citoyens d'Italie. M. Milliudi sait micux que nous qué la conférence He la paix ne pourra mutiler aueune nation, et encore moins ja nahon serbo-croate. Par conséquent, “à. ; ville de Fiume, qui ‘a une majorie vroale (FiumeSusak) et qui fait partie intégrante de la Croalta, ne pourra appartenir qu'au royaume serbiwo-croato-. slovène. rs

Le premier ministère serbo-cronto-slovèns

Selon lbs nouvellés parvenues ici, IE gouvenie- ‘

ment du Royaume des Serbes, Croates et Slovè-, nes a été constitué comme suit:

Stoyan Protitch, président du Conseil des ministres ; D" Anté Korochets, vice-président ; Dr:

Anté Troumbitch, miuistre des affaires étrangè-

res; Général Michel Rachitch, ministre de la: guerre ;, Svelozar Pribitchévitch, ministre de. l'intérieur ;. Lyouba Davidovitch, l'instruction publique; Dr Momtchilo Nintchitch, ministre des finances : Ma:ko Trifkovitch, ministre de la justice ; Dr Tougomir Alaoupovich, ministre des croyances ; Vélislav Voulovitch, ministre des voies ferrées ; stoyan Ribarats, ministre du commerce et de l’industrie; D' Givko Pétrit-

chitch, ministre de l’agriculture; Miloyé Yova-

novitch, ministre du ravitaillementet de la rénovation; Milan Kapétanovitch, ministre des tra-. vaux publics; Vitomir Koratch, ministre de la politique sociale; Dr'Edo Loukinitch, ministre des postes et télégraphes ; D' Albert Kramer, : ministre des travaux préparatoires pour la Constituante: Milossav Raïtchévitch, Serbe du Monténégro, ministre sans portefeuille ; D''Ouroche Kroul, ministre de l'hygiène publique.

oo

Société Genevoise d'Edit. et d'Impr. — Genève

maison des Kara-Georgevitch, descendants du rénoyateur de l'indépendance serbe.

Les reproductions d'églises ont été complétées par quelques illustrations de croix, icônes el peintures d'églises serbes, dont deux en couleur, qui prouvent que, en ce qui concerne les fresques et miniatures décoratives, l'école serbe ne cède en rien à celle des pays environnants. M. Yovanovitch des artisans parmi les nie : il a heureusement été possible d'adjoindre au volume une merveilleux paravent de marbre de Stoudénitza des parois contigües qui donnent une idée de la perfection et la beauté de leur œuvre.

rappelle qu'il a toujours existé Serbes de Débar, sur la frontière de l'Alba-

Ce livre dédié « à tous ceux qui, dans le monde entier, travaillent avec foi et amour pour l'unité chrétienne » sera suivi par un volume analogue illustrant les églises serbes construites sous l'influencé du rite romain. Entre temps, cette remarquable contribution à l'histoire de l’art chrétien réveillera l'intérêt de tous ces amateurs op peu connu qui, malgré les difficultés inouïes à

boulevard de foi chrétienne ét dé liberté

la victoire, a toujours été lé guide de son

et la croix d'or, cette relique ‘qu'en 1348, Etienne

de Dieu, tzar de toute la Serbie, de la

parmi les nations de

(Traduit du « The Church Times», par P, de N.)

ministre de.