La Serbie

ton très libérale en ce qui concerne Ja

question des religions, domine en Serbie,

Tout acte d'exclusivité religieuse et :sur-

de prosélytisme n’aura't pas manqué

en tout temps de soulever des protestations générales.

| 7 Dams son souci de défendre le protes-

_ jantisme contre un imaginaire danger qui

je menacerait dans le Royaume des Serbes,

. croates et Slovènes, un journal de Berne, le

, Bérner. Tagblatt », a dépassé cependant _ Jes limites permises. Comparant les Ma_ gyars aux Serbes et Croalies, ainsi que la vie … #t la constitution de l’ancienne Hongrie à - ja vie et à la constilution de la $Serbie, » et organe a découvert que les Serbo_ Groates sont inférieurs aux Magyars et

les dépeignent comme une race.« fanatique et grossière ». L'opinion publique suisse mérite a’être renseignée de facon plus jusle sur ‘un euple qui, dans une guerre, la plus ter“ble de toutes, à fait dés sacrilices inouis, tutfant non seulement pour soi-même et » pour son existence, mais aussi pour la liberté de itous les pielüts peuples. Dans jeur correspondance de la Hongri® méridionale occupée par les troupes serbes, _ Jes journaux hongrois qui sont pourtant particulièrement intéressés ne disent pas - un seul mot de celle prétendue grossièreté serbe, Au contraire, ils ne tarissent _ pas dans leurs éloges sur les Serbes et … es qualités de leur caractère,

Pour ce qui est de la constitution de l'ancienne Hongrie. telle fut en effet libérale sur le chapitre des croyances: maïs si lon veut se convaincre à quel point ce äbéralisme religieux fut dettre morte et resta sur le papier, il suffit de se rappeler incident de Maramaros-Szigel, au commevcement de la guerre, en 1914 quand fut mis en scène un des plus scandaïeux procès politico-religieux que nous eus_ ions connu en ces dernières décades.

È Les protestants magyars doivent être démasqués et leur appel réduit à sa juste

_ valeur, Jls n’agissent pas, en effet, par crainte d’une intolérance religieuse des Ser-

bes: ils tendent tout simplement à em- pêcher l'incorporation à la Serbie de ces

contrées de la Hongrie méridionale, qui nous appartiennent de par le principe des nationalités. Les Magyars voudraient conserver leur Etat « millénaire », qui n’est pas autre chose qu'une cruelle injustice millénaire. ne

Nicolas

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LL Th meer ma

Ë Les désirs de l’ex-roi

L'ex-roi du Monténégro, appuyé par l’ILalie déploie une activité Fiévrause pour emÉ peer Ja réunion du Monténégro à la Ser- bie et aux autres pays serbo-croates-slo-

- vènes. Dans le « Near East » du 10 jank vier, on trouve un écho de ad désirs - intimes de l’ex-roi. Parlant du plébiseitie …_ qui devrait décider du sort du pays et | e ta dynastie, le « Near East » testimd

qu'il faudrait d’abord chasser 0

négro tous les ennemis die la dynastie et

dors faire voter le peuple! Cette sus

sestion étrange conduirail, Si Ton. trouvait

. gens sérieux. pour l'adopter, à l'ex-

_ pulsion de tout le Monténégro et à l'ins-

. “tallation dans les montagnes de la Crna

Gora du petit clan de Neuilly! Le roi

Nicolas conserverait ainsi le trône, mais il 5e trouverait sans sujets!

du Monté-.

Le sort de l'Autriche allemande

L'une des plus importantes parmi les questions que la Conférence de la Paix aura à résoudre esf celle de l'Autriche-allemande. Le sort qu lui est réservé nous intéresserait peu st telle n'était pas notre voisine immédiate et si sa future situation n'était pas de nature à exercer quelque influence sur notre jeune royaume, Elle nous intéresse en tant qu'allemande. et en tant que voisine d'autant plus que cette guerre nous 'a largement instruits sur la signification exacte de ces deux mots.

Tête d'un corps démembré, coupée des sources qu l'alimentaient, l'Autriche allemande se débat aujourd'hui dans l'incertitude, En effet, de toutes les destinées, c’est la sienne qui est la moins enviable. Son ‘avenir apparaît Sous Ile jour le plus noir. Cela tient, d'ailleurs, aux fondements sur lesquels elle fut assise. Créée par des potenlats de sa souche, elle jouissait de leurs faveurs illimitées. Toutes les richesses et tous les fruits du travail de millions d'hommes ont servi à sa grandeur. Tant que les potentats.{on#. tenu bon, elle était florissante cet vivait dans cette béalitude bourgkoise dont sa capitale, Vienne, à la fois nomchalante et avide de plaisirs, fut le {ype. C'est grâce à ce narcotique qu'elle à su fermer les yeux .sur un avenir qu'elle pressentait devoir, être bien) noir.

La cataslrophe survenue et Les sources de sa vie tartes, l'Autriche allemande, revenue au sentiment de la réalité, cherche une issue À sa situation désespérée.

Comment firouver Jes ressources qui permettront à des millions d'hommmes de vivre? Tel est le problème qui se pose, et dont la solution, répétons-le, nous intéresse ,de. près.

On envisage trois solutions : l'union avec| L'Allemagne, une confédération danubienne ou unt Etat indépendant.

£a première solution, union avec l'Allemagne, paraît réunir les suffrages de tout Îe pays et l'on assura que, dans quelque temps, l'Europe verra les délégués austro-allemands siéger dans la constituante de Weiñnar. Quoique basée sur le principe des nationalités, elle donne pourtant lieu à une critique, que l'on ait en vue les intérêts de l'Autriche allemande elle-même ou les intérêts généraux des Alliés et nos inlérêts spéciaux.

Le ralliement de l'Autriche allemande à l’Allemagne ne trouve pas sa justification, en elfet, dans des considérations d'ordre national, maïs exclusivement dans Ile fait que l'Autriche allemande pense être incapable de vivre de sa vie propre, sans les provinces qui assuraient sa subsistance. C'est ce que le principal avocat du principe de l'uriion, M. Otto Bauer, secrétaire aux Affaires Etrangères, relève avec le plus-de clarté.

| Comment ..paierons-nous. ce. dont. nous. Avons.

Des: », démande-til Et il ne trouve que cette réponse: union avec l'Allemagne.

Nous croyons cependant que cette façon d'envisager les choses est erronée. Quel fera l'Autriche allemande industrielle, sans les matières premières, dans une Allemagne également industrielle, qui ne produit pas suflisamment pour subvenir aux besoins de sa population et qui est en droit da se poser la gueslion de M. Bauer au -Sujet de l'Autriche. allemande. IL est certain que le côté économique du problème est celui qui résout le moins une union avec l'Allemagne. Déjà avant la guerre, l'Autriche voyait son industrie attaquée dâns ses faérinés mêmes, par la pénération impétueuse de l'Allemagne. Que ferat-elle demain, en. concurrence avec une Allemagne atfamée et avide plus que Jamais de trouver des moyéns d'existence.

Au cas où cette union! se réaliserait, l'Autriche allemande renforcerait cette Allemagne que le monde redoute et, de ce fait, couperait 8es relalions aved tous ceux qui voient dans l'Allemagne

un ,danger permanent pour eux-mêmes. KEllemême se dégraderait jusqu'à n'être plus que l'esclave humiliéé de l'Allemagne, dont elle ne pourrait tirer ce qui est nécessaire à son. existence que par un travail d'ilote, La, population de l’Authe allemande, masse sénile, submergée dans les petits plaisirs, dont la flamme créatrice n'atteint qu'à la hauteur des intrigues et des machinations, peut-elle se mesurer avec la fougue lorganisatrice des Allemands, encore stimulée par fes besoins tenaillants nés de la défaite? Certes mon. L'Autriche allemande connaîtrait dione cértainement le sort des subjugués. 1

D'autre part, cette solution ne peut pas davanlage convenir aux Ailiés, ni à nous-mêmes, parce qu'il ne nous- paraît pas suffisant de voir {’Autriche condamnée au sort qu'elle a réservé pendant des siècles à ses peuples exploités; nous aimons mieux nous priver du plaisir de voir notre bourreau d'hier en proie aux convulsions de l'opprimé. Les Allemands réclament la justice aussi pour

eux et demandent qu'en vertu du principe des.

nationalités, 10 droit de s'unir avec l'Allemagne leur soit” accordé. Au point de vue de Ta justice pure, les Allemands d'Autriche devraient être libres de décider. Mais, dans leur cas, la justice doit être subordonnée à d'autres exigences nécessaires. Avant la justice passe le droit à l'existence de ceux qui, pendant quatre ans, furent exposés au danger de disparaître, par suite des actes de ceux qui s'acharnent aujourd'hui à vouloir bénéficier de la justice IL est done d'un intérêt vital, impérieux, pour les Alliés et pour nous-mêmes d'empêcher une solution qui accroftrait encore le danger existant avant la guerre: Cette conception est d'autant plus juslifiée que l'union avec l'Allemagne est considérée comme une nécessité économique, ce qui, nous l'avons vu, ne repose sur rien de sérieux.

On assure, d'autre part, que la manifestalion de la volonté des Allemands d'Autriche de s'unir à l'Allemagne ne serait qu'une tentative d'intimidation à l'égard des Alliés. Sachant que les Alliés rédoutent surtout l'Allemagne, l'Autriche allemande voudrait, en manifestant celte intention, exercer une pression sur les Alliés et leur extorquer les décisions les plus favorables possibles. Et cela paraît plausible, la tradition des intrigues étant, malgré Ja révolution, fort en honneur à Vienne. \

La deuxième solution: confédération danubienne, se heurte à de grosses ‘difficultés pour tous les intéressés. Les peuples qui ont reconquis leur liberté envisagent avec cifroi la possibilité d'une union quelconque avec l’Autiche princpalement à cause de la traditionnelle et néfaste politique autrichienne de division qui, dans cette nouvelle combinaison, pourrait se donner libre cours, En effet, JAutriche allemande, membre

dé la -Confédérahon danubüenne;, s’efforcerait cons.

tammént de jouer son ancien, rôle et pourrait facilement utiliser les divergences de vues des autres peuples, grâce à cette même faculté d'intrigues qui ist. chez elle. voisine de la perfection. La Confédération danubienne ne serait alors que la prolongation d'une Autriche plus dangereuse peutêtra que l'ancienne, car elle agirail en désespérée, Mais les Autrichiens eux-mêmes ne paraissent pas songer à entrer dans une telle combinaison, loù ils subiraient une «capitis diminutio» par suite du renforcement des Tchéco-Slovaques.

Reste la dernière solution: l'Autriche üfles mande, Etat indépendant. On objecte à cette. solution, qu'elle n'est pas viable, économiquement parlant. Nous croyons cependant qu'elle est la meilleure, aussi bien pour l'Autriche que pour les Alliés et que pour nous-mêmes. Il est impossible de croire que les peuples qui ont recouvré Îeur liberté élèveront des murailles de Chine aux frontières de l'Autriche. Au contraire, s1 l'Autriche allemande 56 résout À suivre une politique neutre,

#

comme la Suisse, et à ne s'occuper que de 5a consolidation intérieure, il est hors dé doute que son industrie Jui permettra de vivre convenable. ment. Les matières premières et les aliments néces-

saires lui seront fournis par les peuples qui l'entourent, en échange des objets fabriqués qu'elle exportera. ;

IL est certain que l'Autriche allemande aura à traverser une crise aiguë, mais qui ne sera que passagère. Une Autriche allemande indépendante perdrait, en effet, son caractère menaçant, ce qu rendrait possible précisément l'établissement de rapports de bon voisinage avec les pays Jimitrophes et relations favorables avec ceux (del

l'Entente, SYRMICUS. :

Le dossier noir bulgare

Gomment les Bulgares détruisent les traces de la culture serbe Pendant l'occupation bulgare en Macédoine, le Comité révolulionnaire bulgare avait dionné l'ordre que ‘dans toutes les églises de Scoplié et environs, les portraits des saints et. les, Bou-

“vérains serbes du Moyen Age soient brûlés et

remplacés par ceux des souverains et sainis bulgares. Cet ordre fut exécuté dans plusieurs villages, notamment à Brodatz et Cautchévitch. Dans ce dernier village, les vieux portrails des fondateurs de l'Eglise serbe, saint Sava, ainsi que les portraits du tzar Douchan êt du tzar Lazare, furent camouflés et remplacés par les saints Cyril et Méthode, deux apôtres slaves auxqueis les Bulgares, sans aucune raison, attribuaient la nationalité bulgare. Une commissim spéciale a constaté ce maquillage bulgare des églises serbes qui avait pour but de faire passer, aux yeux étrangers, toutes les églises de Scoplié et environs pour des églises bulgares.

De même que Ia diblomtié bulgare ‘excellait dans l'artifice et la trahison, de même les ‘documents par lesquels les Bulgares ont pendant ones informé l'étranger sont ironqués #1 alsifiés.

Sourdoulitsa, (tombe de notre peuple

Le « Temps » du 6 janvier publie linformation suivante:

On mande de Salonique que dans les gorges de Sourdoulitza (Serbie. du. sud), on a déterré de nombreux cadavres qu révèlent le monstrueux moyen que les Bulgares employaiert pour exterminer les Serbes.

La commission interalliée a établi que les Bulgares avaient réuni das cétte contrée les hommes, les femmes etes enfants de diverses régions de la Serbie et qu’on les avait tués de la façon :la lus barbare, Les cadavres étaient entassés les ‘uns sur les autres, Les gorges des montagnes de la Serbie du sud, où passèrent d'innombrables colonnes de prison-miers et d'internés, ne sont que d'immenses cimetières serbes.

Des milliers de cadavres se trouvent dans les nombreuses fosses communes dissérnimées ‘un peu partout.

Les officiers bulgares comme voleurs

On mande de Salonique à l'agence des Balkans:

On mande de Varna que l'enquête ordonnée par les autorités militaires alliées, au Sujét des pillages commis par les officiers bulgares au moment de l’évacuation de la Dobroudia, a fait découvrir, dans

| l'arsenal de Varna. glus de trois cent pia-

nos, enfermés dans des caisses, qui portaient la mention « Culasses et pièces d’affût ». Des tapisseries pour plus dun. inillion de Iranes ont été aussi retrouvées.

Société Génevoise d'Edit. et d'Impr. — Genève

a ———————

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kr fiberté et de leur indépendance.

« Voqua alors auprès de lui tous Les m

. tt ciles do la commission grecque,

alliances qui puissent jamais exister. La Sérbia et la Grèce ont les mêmes emnemis. L'une et jar on un grand intérêt à ce que la Bulgarie, qui aspire à l'hégémonte dans Jes Balkans, ne réalise pas 50 but. L'une et l'autre . oulant détendre leur liberté et leur indépendance et ne veulent pérmeétirè à aucun Etat européen de s'installer dans la péninsule d'aucune icon et sous quelle forme que soit. L'une et l'autre ont ut intérêt suprême à refouler de l'Orient les envahisseurs germains, car elles sivent très bien que l'impérialisme serait le tombeau de

& Ja plus naturelle des

c'est que nulle part les. ne se combattent. De doute, à la frontière

Un autre fait important est à signaler: Aniéréts serbes et grecs ne sc beurtent ni petits frottements so produisent bien, sans L . tommune des deux pays. Mais les Grecs €t les Serbes qui __n dent d'un point de vue supérieur, plus élevé, Les vrais intérêts de leur pays, les hommes d'Etat qui dirigent Îes affaires grepques tt, serbes, ont sans nul doute le devoir et la volonté d’'éliminten toutes ees questions mesquines, locales et dénuées ane &t de se rendre compte que, dans les grandes questions re . À n'y a el il ne peut y avoir aucun différend réel et sérieux enire lurs déux pays. : j =

Certains Tn8s officiers qui ont fait partie de Ja : commission) hard, après le traité de Bucarest en 1913, de la fixation de Ro lère Serbo-grecque, me racontaient qu'ils avaient souvent des Fee slons avec des officiers grecs, à, Cause de metues USUORE : a ferritorial, Une fois même la commission interrompil som: is % les relations étaient devenues fort tendues. M. Venizelos cc embres da la commission &t eur tint à peu près ce langage: « Les 5 sont tellement solidaires que la plus petit ombre ne der Er troubler cette harmonie Dans toute A . éographique | beaucoup plus largement.» Et ayant PTS . Edo canot

$ : PR j es de : Sur laquelle étaient indiquées les FL traça (la ligne juste au milieu.

duits

po

Ainsi le plus grand Grec des dix-neuvième et vinglième siècles donné un bel exemple de la manière dont il faut discuter el résoudre les petits différends lorsque les intérêts principaux sont communs.

En dehors do leurs intérêts politiques, la Serbie el la Grèce sont liées et seront toujours liées « par des intérêts d'ordre Économiqua et commercial». Sur les marchés économiques et commerciaux, la Serbie et la Grèce ne sont pas des concurrents et ne îe

seront jamais. Ni la Serbie ni la Grèce ne sont des pays industriels,

ct beaucoup d'années se passcront avant qu'elles parviennent à pouvoir subvenir, par leurs produits industriels et par leurs procommerciaux, ne serait-ce qu'aux seuls besoins de leurs propres habitants. On n/a dond pas à craindre la moindre rivalité économique entre ces deux pays, du moins pour la période qui serait envisagée dans les projets el les combinaisons politiques éventuelles.

La terre serbe et la terre grecque, les produits naturels perbés et Les produits naturels grecs sont tellement différen's 1es uns des autres que toute concurrence est impossible. Au contraire, Ja naturo elle-même, par la configuration, du sol serbe et grec, 4 ussé Les Serbes et les Grecs à des travaux différents et à une production dissemblable, et c'est justement à cause de cette diversité des produclions que les uns auront besoin des aulres. La Grèce ne saura jamais être un pays de grande agriculture, «li grand élevage ou d'intense production, ‘de fruits; ses habitants auront toujours besoin de blé, de fruils, de viande, de bétail, da légumes, .de peaux, etc, loutes choses que la Serbie produit en abondance. De leur côté, les Serbes pourront toujours _importër de Grèce de l'huile, des poissons, etc Les Serbes resteront toujours des agriculteurs, des éleveurs, des producteurs de fruits, tanlis que les Grecs ne cesseront jamais d'être des navigateurs, des commereants. (

Une des villes qui former la liaison la plus importante dans

les relations commerciales serbo-grecques sera Salonique. Même

si elle obtenait la côte adriatique, qui lui appartient ethniquemeni, la Serbie dirigera toujours les produits de ses territoires du Sud vers Salonique, D'autre part, dans son commerce avec l'Orient, elle raccourcira toujours le trajet en passant par Salonique qui, sans la Scxbie, ne pourrait pas prospérer, n'ayant auçun « hinterland ».

Ainsi leurs intérêts politiques, économiques el commmerciaux invitent la Serbie et la Grèce à se rapprocher l'une de l'autre, Les deux pays ont les mêmes énnemis et les mêmes buts. De grands et réels différends n'existent pas entre eux et ne pourront jamais exister.

Bref, les Grecs et les Serbes sont des alliés naturels et il est de leur aevoir de défendre ensemble leurs intérêts communs et de rester unis, même si aucun traité ne ios liait. IL se peut qu'il 3 ait à l'avenit des gens qui voudront, à un moment, travailler contre cet ordre naturel de choses; mais ce serait là une violence dont la nature, en quelque sorte, se vengérait sur celuiHà même qui l'aurait commise. Lo peuple grec et la peuple serbe sentiront toujours, d'après leur instinct qui est si sain, quels sont leurs intérès véritables et où ils sa trouvent. Et ils resteront toujours amis at alliés.

Souscription pour l'érection d’un monument au D' Victor KUHNE

Total dé ‘ia dernière lite 240 MM. ‘ Péro Banaz 50. Lazare Ladjévitch : 70.Mile S. do Witte 10: Milan Georgévitch 10 si mn” 2Todal: 550

Les souscriptions seroat reçues avec reconnaissañce à la rédaction de La Serbie, rue du 31-Décembre, 69.