La Serbie

Le problème de l’Adriatique

Exposé de M.

TROUMBITCH

devant le CONSEIL DES DIX, le 18 février 1919

Je me bornerai, au nom du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, à exposer brièvement nos revendications et à préciser les bases sur lasqules nous nous plaçons pour les souten:r. |

I1 s’agit des pays de l'ancienne momarch'e austro-hongroise qui se trouvent situés Sur la mer Adriatque ou qui gravitent vers elle, et qui sont habités par la nation yougoslave,

Comme on l’a plusieurs fois énoncé dans les manifestations pubiques des repré-

- sentants oflicieis de notre nalicm, nous ba-

sons nos revendications terrio-iaes sur le principe des nationalités et sur le droit des peuples à disposer librement d’euxmêmes, C'est sur cette base quie nous revendiquons pour notre Etal les pays dont la population est de nationai.é yougoslave et les populat‘ons qui veulent en.rer dans notre Etat.

D'une manière générale, on doit remarquer d’abord qu'en ce qui concerne la langue parlée et le sentimient national toute la cô!e adriatique de l’ancienne Autri.hie-

Hongrie, de Montfalcone jusqu'à Sp zz0,

est habitée, en masse compacte @i coutinue

r les Yougoslaves. Toute la campagne et tout l’hinterland de cette côte sont yo::goslaves. à la seu:e exctpton de cinq villages ülaliens qui se trouvent au nord de Po.a. Dans la p'upart des villes, léxément slave est en majorié, sauf dans quelques villes isosées où .prédomine l'élément jilaKen, comme à Gorica, Trieste, ls cités de la rive occidentale de lIstrie, Lussin, Fiume et Zara. L'élément italien n'y forme donc que des énclaves ou d:s oasis dans un milieu slave et m'est absoïumient pas limitrophe de la péninsule italique.

La majorité yougoslave a été de tout temps opprimée. Tel était l’état de choses pendant les quatre siècles ct plus de dimination vénitenne, L'élément slave, dépourvu de tout droit national, n’a pu obten'r sous cette domination aucune éco e en sa langue ni dans les villes ni dans la campagne. Et pourtant, la domination vénitienne n’a réussi à italianiser aucum terrine HMS derrière elle, le long

e la côte de l’Adriatique, que quelques Fe familles et RES Can diaiec

=

“que des vestiges du dialecte vénitien, comme elle l’a fait, du reste, dans les îles de la mkr Ionïenne et de la mer Evée que la République de Venise a gouvernées. L’Aütriche a continué dans ces provinces Papplication du système qu'elle y ava't trouvé. Le régme autrichien était antidémocratique. T1 se basaït sur la divison des classes et des nat'onali'és tant au point de vue des droits civils que des droits civiques. Aussi l'élément yougos'ave a t-il toujours été oppr'mé et sys'émat quement nég'isé, tandis que l’é‘ément italien des villes se trouvait privilégié. Lorsqu’en 1907. le suffrage universel fut introduit dans les pays autrichiens, Îles premières élections démontrèrent que l'élément yougos'ave é'a f beaucoup plus fort qu'il ne le para‘ssait. Le réveil national des masses yougoslaves avait commencé après l’introdu:tion de la Constitution de 1$61. C’est alors que pr'f naissance la lutte politique entre notrè &ément et l'éément italien. Nos populations sont démocratiques ; elles luftent pour le libre usage de leur langue, pour leurs droits politiques et sociaux. Tout nature:lement, dans cette luite, elles remporta'ent chaque jour des victo‘res et faisaient des progrès dans la revendürafion de leurs droits, gagnant de nouvelles positions. Passant à l’appl'cat on du principe des naona'ités et du droit des peuples de disposer librement de leur destinée, je désire mentionner les régionis domi il s’agit ici. Pour une meilleure compréh°us'on de la quest'on, je par-erai d’abord des rég'ons situées sur la côte adr'a'ique à parir du cap Promontoïre le long de la côte orientale … de lIs'rie, en passant par Fiume tout Je Tong du reste du litloral croale, de la côte _ “darma'e jusqu'à Sp'zza (frontière sud de a Da'matie} et de tou'es L s îles du Quar_ . nero et de la Dalmate, qui, à tous les points de vue, font partie intégrante de cette côte, Le littoral dont je viens de parler est presque exclusivement peuplé de Yougoslaves, auss' bien dans les vi lages ‘et bourgs que dans la majeure partie des villes. La population de langue i'al'enne re vit que sporadiquement, en groupes, dans certaines villes, mais en nombre si minime que ce facteur ne peut avoir Atlcune infuence sur le caractère nat:onal de ce’ littoral et de ses Îies. La population yougoslave qui en forme l'immense majorité possède une harite conscence de son unité nat'ona'e et est animée de la ferme volonté de rester dans no'Te Etat déjà constitué. Aussi, au nom du principes des nat‘ona’ités demandons Tous que ce littoral tout entier, avec sés îes, soit réuni À notre Etat.

Il faut soul‘gner que toutes ces rég'ons sont pauvres et ne pourront se développer économiquement que dans un Elat indépendant dont ferait partie leur h'nterland, C'est vers ce littoral que gravite toute la vie nationale, économique et commerciale de la majeure partie des provinces de notre Etat, c'est-à-dire la Croalie, la Slavonie, la Backa, le Banat, la Serbie du nord, la Bosnie-Herzégovine, ka Dalmat'e et le Monténégro, dont toutes les routes (naturelles) et les chemins die fer existant actuellement conduisent à la mir. Lias îles, de leur côté, vendent tous leurs produits d'exportation danis les villes ‘du lttoral. La politique. économique de l’Auliche n’a pas voulu permettre la cons? truction dé voies de communication danis. le sens transversal, comime c'eût 66 dans l'intérêt de ces régions. Au contraire, on a construit des routes commercfales dans le sens long'tudimal, du Nord au Sud. dans une intention de pénétra'ion dons les Balkans. Notre Etat aura pour tâche de modifier complètement c:t portique et de construire des lignes de chemins de fer transversales pour contr'buer au déve'oppement des relat'ons commerciales au-dé'à de la mer, et en premier liew avec l'Italie,

Le seul chemin de fer comimiemcial est celui qui conduit de Fiume (Rijeka) len Croatie-Slavonie, en Serbi”, en Bosnie et en Hongiie. Le gouvernemiemt hongroïs a construt cette ligne de chemin de fer au moyen des ressources de l'Etat ungarocroate commun à une époque où :l avait arraché, en sa basant sur la fals'Fication des loïs de 1868. Fiume aux Croates. Ce port est, par Suite, aujourd’hui, la seule issue commerciale à la mer ,pour toutes ces rég'ons. Sans Fiume. elles ne pouiraient pas 5e développer normalemlent. Aujourd’hui que la Conférence de la Paix S'occupe d'assurer des débouchés comimerciaux à la mer, même aux peuples enclavés qui n’y ont pas d'accès direct, il serait incompréhents'ble qu’on essayât de | prendre à notre nat'on, des ports qui se | trouvent sur Ses territoires et sur son | propre liftoral. Pour ces raisons, nous de- | mandons Ja-reconnassamce À notre Etat | de tout le littoral, y compris les îles dont | il s’agit. |

Dans le baissin de la haute Adriatique se trouvent les prov'nces de Goritz-Grad'sca, Teste avec sa banlieue et la partie occidentale de lIstr'e. :

La province de Goritz-Gradisca comprend deux parties qui diffèrent entre elles, tant au point de vue ethnique qu'au point de | vue économique. La partie occidenta'e, qui | s’éend jusqu’à la l'gne Cormons-GradiscaMonfa'cone. vit de sa propre vieet constitue une uni économique. D’après la langue par:ée dans cette région, il y a 72.00 Italiens et environ 6000 Slovènes; au point de | vue géographique, elle n'est que le proJongement de la plaine vénitienne, Ce ter- | rütoireappe'é le Frioul, appartient, d’après le principe des national tés, au peuple italien, aussi ne le revendiquons-nous point. Le reste de cetie province, à lest et au nord de la digne Cormions Gradisca-Monfalcone, et qui engobe la région imonr | tagneuse, est habité par 148.509 Slovènes | et 17.000 Italiens, dont 14000 dans la vile | de Goritz, où ils forment la mwlié de la popu'a'ion, Le centre économ:que et intel-! | lectuel de cette rég'on se trouve dans la:| ville de Goritza. Fr sré

Les S'ovènes sont un peuple civilisé, très avancé et conscient au plus haut po‘nt de leur commumau'é nationae avec des autres peup'es yougoslaves. Nous. d'man- | dons donc que celte régon «ot xénniel à note Etat. Ù è

La ville de Trieste et sa banlidue font geozraphiquement partie intégrante de terioires purement s'aves. Cetle vi le possède une population en ma|0! i'é ilalienme _ les deux tiers d’après la Sais ique tandis qu'un tiers est s'ave. L'éément | s'ave joue um rôle important dans la vie commerciale et économique de Tr'este, En outre, si Trieste se trouvait en contact ethnique avec l’Ita'ie, nous reronmitrions, au nom du principe des nation ités, le droit de la major'té. Mas tout l'hinter and de Tr'este est pur mirent s'ave e‘ il séprre Tr'este des terri'oir:s j'a iens par 2) kilomètres de côte s'ave. Cepeidant, l'importance de Trieste doït ê Te cons dérée en premier lieu en se plaçant at point de vue de sa valeur commerciae ct marit:mie Teste est un port de commire mondial. Comme tel il est lex-r ss'on dé sn hin- | terland, qui s'étend jusqu'à la Bohême, | et en premier lieu deson hinterlard s'ovène œui forme le tiers du commrce to'a! de Tr'este. Tr'este dépend de son hinterland comme ce'ui-ci déperd de Trieste. Si Trieste tombait sous la souverineté de Ytalie, cette ville se trouverait poltique- .

|

| sent les buffies aux cornes tourm'entées.

| Turcs,

| plaine de Koumanovo, La Serbie,

| niers tapis, les icônes ancienmeës,

| l'émail du ciei. | cher da turquerie des rues.

ment séparée de son hünterland commercial. Ceite séparation porcera:t forcément préjudice à son commerce. L’Autriche 5'É6tant écroulée en tant qu'Et:t, la solution naturelle du prob.ème de Trieste est sa réunion à notre Etat, et c'est justement ce que nous demandons.

_L'Isuie est peup'ée de Slaves et d'Italiens. D’après la dernière stat stique, il y avait 223.318 Yougoslaves et 147.41/ Ï!alens. Les Slaves habitent en mas.€ compacte lIstiïe centrale et orienta’e, LH ya des Ilaliens en groupes sporad'quies dans, certains petits bourgs. D’après l'immense majorité de la population, l’Istrie centrale et orientale est slave -

La popu'ation italienne habite en nombie plus éevé la côte occidentale de Pistrie, suriout dans tes villes et seuleamient dans cinq villages au nord de Poa Ce sont les seuls villages de langue ia ïüenne de toute la côte de Ja mer Adriatique, der puis Monfalcone jusqu’à Spizza. Les S:aves peuplent les villes du ltoral et tous les autres villages. Les populations italiennes ne possèdent donc aucum? unité {err toriale. Pour ces raisons, et-aussi parceque la péninsu'e de lIstrie est territoriakcanent re’iée à la Carnio!e et à la Croati”, tandis qu'elle est séparée de l'Italia par lAdriatique, on devra conclure que cette péninsue doit être reconnue comimie faisant partie de notre Etat, C'est ce que nous demandons. En général, on doit remarquer que loules les rés'ons du littoral adratique {de Monfalcone à Spizza) n’ont point d'intérê's vitaux communs avec la presqu'île italienne. Ïls en ont, au contraire, exclusivement avec nos régions, auxquelles eïles sont géographiquement unies. Cette raïsom mr j‘ure devra être prise en cons dérat‘on au m0ment ide la solution du présent problème. :

En ce qui concerne la stats ique au'richienne, il faut faire remarquér que, d’après la loi autr'chienne, ele q$t faite par les soins des communes. Dans les villes où les Yougoslaves habitent avec les Italiens, comme Goritz, Trieste, Po'a, Fiume, Zara, les communes se trouvent entre Les mains des Italiens. Ce sont dons les au'orités commiunales ital‘ennes e:l°s-mêmes . qui ont procédé à ces recenisemients It qui, par conséquent, ne peuvent pas ére soupconnées de les avofr établis ant détriment des Italiens.

# 8 En Macédoine — Impressions de voyage — | Dans les combes à peine verdies pais-

Leur mufie rose se lève, au passage du

| camion. Mais le spectacle n'est paus assez | nouveau pour eux, ei les voici à chercher | Pherbe, parmi les

pierres, cependant que la roue trace son silon d'ocre, Théorie de paysans serbes auxquels si mêlent des gravement jimmobiles sur J ânuon mis. La bêe n'est pas à l'écheile de l'homme, dont les babouches effluun ent les ornières. Combien distants et déivrés des contingences, ces vieux qu'un rêve sorbe. L'orgueil blessé détaurne-t-il du paysage les anciens maîtres de la Macédoine, où s'ils cheminent sans pensée, hois du temps et du Jiew? C’est ici, pourtant, la

en 1912, Qu'importe au « Allah itch où Je

y conquit des provinces. cavalier, El va, le regard fixe: Allah ».. Et la ville est lointaine, conduit son âne.

Devant les échoppes de Koumanovo, Français et Anglais se disputent les derles broderies lamées d'argent «et d'or. La mosquée semble gn vieil ivoire incrusié dans La nuit vient nous CaEncore deux heures de roulis, de tangag®, dans l’affo.ant tintamarre des chaînes, el c& sera Uskub, le « Skopié » serbe.

Un jour blond s'est levé sur la ville crêtée de pierres moussues. Derrière le moutonnement des fonds macédomiens se hausse la barrière de neige du Charplanina. Le serpent du Vardar ondue dans la plaine et prend Uskub dans ses anneaux. Du haut de la citadele, le quartier turc croule jusqu'au pont, qui 5arcboute pour résister. Les minarels, partout, coupent la brune lgne des :to’ts: Pius près. la virle tzigane montre sa lèpre, ouvre ses ruelles, ses cours immbondes. Les mères, au seuil des bouges, res@it en arrêt devant la broussaülle des chev:lures enfanlines. La famille accroupie suit la chasse avec volupté: Il y aura beaucoup de gibier au tableau

C’est à Skoplié qu'opère la commission d'enquête sur les atrocités bulgares. Elle réunit des délégués français, anglais €t serbes, sous la présidence de M. Stoyanowitch. Ses travaux sont fort avancés, magré l’énormüilé de la besogne. Lorsque paraîlront lès premiers résulta's, l'Europe aura peine à croire certains récits, tant l'imagination des assassins sut se montrer fertile. Mais. ceux qui ont vu, ceux qui,

_comme nous, ont contrô'é des faits, en-

‘tendu des victimes, examiné leurs plai:s,

2 mm : m6 qq rot rmscmr réal:

mr

ceux-là savent et ne doutent point Es savent que si l’enquête ne pout avoir em core de caractère juridique — pu:sque unilatérale — elle est d'un ids moral considérable. Des ‘documents gares laissés imprudermmment à Pheure de la fuite — prouvent la préméditalion, Jl'acquiescement des chefs miitaires, bien miaux, Îles ordres fstricts donnés à leurs subo-donnés, C'est comme une nouve:le édition des « Bulgares peints par eux-mêmes », l’'émouvant ouvrage du regretté Dr V. Kübhne, Dans les camps de concentration, en Bu'garie, Île mot d'ordre était: « Failes mourir tous les Serbes, maïs faites-les büen travailer avant ». En Macédoine, comme dans la Vieille-Serbie, il s'agissait d'extermêner la race, aussi n'y alait-on pas par quatre chemins. Pour citer une dépais'tion prise au | hasard, voici, résumé, le récit de M. Georgévitch Dané, 48 ans, président du Conseil É municipal de Mzrend: ‘ 4

En novembre 1915, 3 offic'ers bulgares envahissent sa maison, où se trouvaïent Mme Dané, sa fillette de 12 ans, ct deux garçons p'us jeunes. La mère cs volée sous les yeux de sa famille. Puis c'est le tour de la fillette, malzré ses cris tt ÿ ses supplications. Les garçons, de 7 et 9 anus, sont maltraités par les trois brutes. Tous sont moris, plus tard, de J'émiw.ion causée, «Je n'ai plus de q'aison de vi-, vre », écrit le malheureux, dont le père . Georges, âgé sle 70 ans, a été emmené tué. Lui-même fut dépouillé, na:ure. lement, | de tout son bien. La dépcs ton est contresignée par le commandant Milau Gearge- c wilch et par le lieutenant À Bonasseux, » un juste français. |

Nombre de femmes et de jeunes filles macédoniennes durent, pemdart hit jaurs, s'offrir à la lubricité des so:dais, dans las camps bulgares, Lorsque, fiétres, malades, elles purent regagner leurs villages, elles n’y trouvèrent — cela va de 5 plus un meub'e, plus un sou, parois plus une pierre.

Un de nos compaträctes, établi en Serbie .depuis plusieurs années, M. ke professeur Reïss, de Lausanne, a enquêté dans la régon de Sourdoulitza. Des massacres

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systématiques de notables eurent lieu, la nuit, À quelque distance de c:t ville. La 4

4

fusillade ameutant les habitants, on essaya du couteau, Les condamnés étaient liés les unis aux autres, et les bourreaux, pa‘sant derrière le Fe enfonçaient. kes lames … dans les dos. Maïs c'était long, peu sûr. À coups de bâton sur la nuque, on füt 3 sauter les crânes. Les soldats eux-mêmes, = alors, se révo'tèrent. Il fallut appeler les e comitadjis. vo'ontaires bulgares habitant la contrée. Ceux-ci. moins dégoîtés, reprirent” le couteau, «qu'ils manient en maîtres. bouchers. sa ù À _Le prétexte des massacres était larme cherche d'armes, soi-disant cachées var

les Serbes. Que n’ewssent ls donné pour … échapper à la boucherie! Secrètemiænt, des ém'ssaires passèrent la frontère bu'gare, rapportèrent un certain nombre de fusils démodés, de pistolets anciens même de rabine's. achetés là-bas au pr'x de la fer. raille. Et les Bulgares obtinrent enfin les armes dissimulées par ces « brigands » de Serbes.

Pai dit déjà que les Allemands, & plu s‘eurs reprises, avaient reproché aux Bulgares leur cruauté. On v'ent de voir que le métier de boucher finit par répugner même aux « premiers garçons » de la ma son de Sofia. Il n’est pas jusqu'aux préfets bulgares installés en Serbie qui n'aient supplié les chefs militaires de se montrer moins cruels. Uné lettre mise sous ms | yeux en fournit la preuve.

Mais on n’attendrit pas un gorille. Pour extirper plus sûrement la langue serbe, la bête l'alla chercher dans la bouchg des enfants, comme les cadavres en font foi

Pierre Duniton.

sara trimestre ent

On siffle de nouveau Bissolafl

On nous informe de Milan, que M. Bissolaii, voulant parler de la paix à la Scala, n'a pu terminer son discours À cause des démonstrations et des protestations violentes die nombreux ratios nalistes italiens venus exprès pour empêcher Bissolati de se faire entendre. : EEE

ERRATUM. -— Dans l'article de M. Grba « Le peuple serbe et la Roumanie », paru dans le. numéro du 24.février, il s’est glissé une faute d'impression. On y lsait: « Or, lorsque la Serbie en pleine guerre avec l'Autriche, construisit dans la vallée du Timok une ligne de chemin d8 ter transatlantiüqu e: qui devañ mon se | lement servir les üintérêts Serbes, mais omcore aider la Roumanie à s'émanciper.. » Au lieu .

trausbal

il faut lire « t f

mot « transatlantique », kanique ». Ê

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